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Comment combler le gouffre abyssal créé par Macron ?
Bruno Le Maire (oui, encore lui, mais s’il pouvait passer la main à plus compétent, ça ne serait pas pour nous déplaire…)
Je disais donc, Bruno Le Maire a sorti sa petite calculatrice pour nous montrer qu’il savait s’en servir, et d’après ses calculs, l’État pourrait faire 10 milliards d’économies pour redresser les finances et combler le gouffre abyssal du “quoiqu’il en coûte” macronien.
Après trois années de soutien massif de l’État pour amortir les chocs successifs de la pandémie puis de la crise énergétique, le gouvernement a trouvé la méthode pour réduire le déficit public dans les prochaines années.
En ouvrant les Assises des finances publiques, Bruno Le Maire a indiqué qu’« au moins 10 milliards d’euros d’économies ont été identifiés pour accélérer le désendettement de la France ».

La France fait figure de mauvais élève face aux autres pays européens.
Pour rappel, selon le programme de stabilité budgétaire dévoilé en mai, le gouvernement veut faire passer le déficit public de 4,9 % en 2023 à 2,7 % du PIB en 2027.
Ce qui supposerait de diminuer les dépenses publiques d’environ une douzaine de milliards d’euros chaque année, selon le premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici.
Mais où trouve-t-il tout cet argent à économiser ?
- La Santé :
Dans le collimateur de Bercy, les arrêts maladie.
Le ministre des Finances a ciblé la progression des arrêts maladie, dont le coût s’est élevé à 16 milliards d’euros l’an dernier.
« Chacun doit être responsabilisé, il est indispensable de définir des règles plus efficaces », a précisé Bruno Le Maire, qui souhaite trouver des solutions « pour lutter contre les dérives des dépenses de santé et en particulier les dépenses de médicaments ».
J’espère que vous n’avez pas prévu de tomber malade sinon, il risque de ne pas apprécier “ces dérives”…
- Le logement :
Du côté des dépenses de l’État, c’est sur les ministères du Logement et du Travail que se situent les gisements d’économies, selon Bercy.
La fin du dispositif Pinel, dispositif qui donne droit à une réduction d’impôt pour les investissements dans l’immobilier neuf et le recentrage du prêt à taux zéro, se traduiront par plus de deux milliards d’euros d’économies “à terme”.
(la question est : qu’entendent-ils par “à terme” ?)
- L’emploi :
Dans une période de recalcul de chômeurs, pardon, de “recul du chômage” et de tensions dans certaines branches d’activité, Bruno Le Maire a également considéré qu’il était “légitime” de réduire le coût du soutien à l’emploi. Dans le collimateur : les aides au chômage jugées trop élevées.
De même, il a suggéré l’instauration d’un « ticket modérateur » sur le compte personnel de formation (CPF), pour “responsabiliser les utilisateurs”.
Il a précisé que les opérateurs de l’État, c’est-à-dire les 438 organismes qui participent à ses missions, sont un autre poste de dépense.
(il ne parle pas des sociétés comme Adrexo ou McKinsey qui vont continuer à travailler pour le gouvernement grâce à vos impôts, mais des organismes de formations).
Selon le dernier budget, ils bénéficient de 76,6 milliards d’euros de financement public, pour 407 000 emplois.
Bruno Le Maire a expliqué vouloir « revenir à des règles de bonne gestion budgétaire », en résumé, si vous voulez vous former, il va falloir encore une fois mettre la main à la poche, et si vous comptez sur ce que vous cotisez pendant que vous travaillez pour en profiter lorsque vous serez au chômage pour chercher tranquillement un emploi, ça va bientôt être financièrement compliqué !
- Les aides fiscales :
Dernière source d’économies évoquée : la fin progressive de certains avantages fiscaux sur les carburants, comme le gazole des transporteurs routiers ou le gazole non routier utilisé par le bâtiment ou l’agriculture.
Bruno Le Maire s’est engagé à un accompagnement des professionnels pour “faciliter” leur transition.
Pour tenir les objectifs du budget 2023, le ministre a rappelé la fin du bouclier énergétique :
- Fin juin pour le gaz,
- Fin 2024 pour l’électricité,
- Fin des « chèques exceptionnels »,
- Fin du gel de 1 % supplémentaire des crédits.
Il a également adressé un mot aux collectivités, dernière sphère de la dépense publique après la Sécurité sociale et l’État, ils vont devoir se serrer un peu plus la ceinture…
Bruno Le Maire n’a pas manqué de rappeler que : « le désendettement ne pouvait être qu’une affaire collective », autrement dit : Ce sont eux qui dépensent, mais c’est vous qui payez !
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Amicalement,
Franck Pengam | Fondateur de Géopolitique Profonde
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