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Zelensky fait le ménage dans ses troupes
Il est clair depuis longtemps que les forces armées ukrainiennes ont connu d’importants problèmes de recrutement et que le moral des troupes est généralement bas, alors que la contre-offensive s’est enlisée tout au long de l’été et semble échouer.
Un sombre consensus se dégage également sur le fait que l’Ukraine subit des pertes considérables. Même juste avant le début de la contre-offensive, The Washington Post a publié des titres tels que :
Dans le même ordre d’idées, on peut citer les récentes vidéos de jeunes Ukrainiens enrôlés dans tout le pays, qui ont largement circulé.
Ceux qui craignent d’être envoyés au front s’engagent souvent activement dans des tactiques d’évitement et, dans certains cas, dans des tactiques illégales pour éviter un tel destin. Certains, qui ont de l’argent, peuvent par exemple payer les officiers de recrutement militaire.
Cette semaine, même la Pologne, l’un des plus ardents partisans de Kiev et des soutiens de l’OTAN, a déclaré que la contre-offensive est susceptible d’échouer.
Le président polonais Andrzej Duda a déclaré dans une récente interview au Washington Post :
« L’Ukraine a-t-elle suffisamment d’armes pour changer l’équilibre de la guerre et prendre le dessus ? » Et il a répondu à cette question rhétorique par : « Probablement, non. »

M. Duda a concédé :
« Nous le savons par le fait qu’ils ne sont pas actuellement en mesure de mener une contre-offensive très décisive contre l’armée russe. »
« Pour faire court, ils ont besoin de plus d’aide. Sur le champ de bataille, la région de Kharkiv est en train d’être évacuée de ses civils au fur et à mesure des avancées russes. »
Une nouvelle annonce du président Volodymyr Zelensky vendredi 11 août a confirmé cette vision pessimiste des perspectives de Kiev, puisque le gouvernement a renvoyé tous les chefs du recrutement militaire sur les inquiétudes concernant la corruption rampante.
Zelensky a limogé tous les chefs des comités militaires régionaux de l’Ukraine alors que les autorités mènent une vaste enquête sur les allégations de corruption.

Zelensky a fait cette annonce dans une vidéo postée sur les comptes des médias sociaux officiels :
« Le président a publié une vidéo et un texte concernant la révocation massive de responsables militaires locaux sur son canal Telegram officiel vendredi 11 août. Cette annonce intervient dans le cadre d’une enquête nationale sur les commissariats militaires qui a déjà donné lieu à 112 affaires pénales contre des commissaires locaux. »
Zelensky a déclaré, peu après avoir tenu une réunion spéciale du Conseil de sécurité nationale et de Défense.
« Ce système devrait être dirigé par des personnes qui savent exactement ce qu’est la guerre et pourquoi le cynisme et la corruption pendant la guerre constituent une trahison. »
Les recruteurs ont apparemment été grassement payés par ceux qui ont les moyens de détourner le regard pour éviter la conscription, ce qui, rappelons-le, est un problème aussi ancien que la guerre elle-même.
Zelensky poursuit :
« Au contraire, les soldats qui sont passés par le front ou qui ne peuvent pas être dans les tranchées parce qu’ils ont perdu la santé, perdu leurs membres, mais qui ont conservé leur dignité et ne sont pas cyniques, sont ceux à qui l’on peut faire confiance. »
Témoignages de jeunes hommes ont peur de quitter leur maison :
L’Ukraine n’a pas publié de décompte officiel des victimes à ce jour, le chiffre faisant depuis longtemps l’objet d’intenses spéculations.
Le Wall Street Journal a déclaré dans un rapport ce mois-ci :
« Entre 20 000 et 50 000 Ukrainiens ont perdu un ou plusieurs membres depuis le début de la guerre, selon des estimations précédemment non divulguées par des entreprises de prothèses, des médecins et des organisations caritatives. »
Selon le WSJ, ces chiffres commencent à rivaliser avec ceux de la Première Guerre mondiale.
Outre le fait que l’Ukraine a désespérément besoin de plus d’effectifs, à l’heure où le phénomène de l’afflux de mercenaires occidentaux en Ukraine appartient au passé, Kiev est tout aussi préoccupée par l’image créée par la mobilisation brutale des officiers recruteurs de l’armée ukrainienne.
Comme l’a récemment rapporté le journal hongrois Magyar Nemzet :
« De nombreux hommes enrôlés sont enlevés directement dans la rue par des hommes en uniforme. »
Le journal a donné l’exemple suivant :
« Tout récemment, en Subcarpathie, une caméra de surveillance a filmé les excès des autorités lorsqu’un homme qui tentait de se rendre dans un magasin a été enlevé de son vélo en plein jour. »

Source : ZeroHedge
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