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MORT DE NAHEL : LA FRANCE FLAMBE ET SOMBRE DANS LE CHAOS ! AVEC BRUNO ATTAL

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Bruno attal sur la mort de Nahel et les émeutes en france

Bruno Attal, le policier révoqué par Darmanin, se confie sur l’affaire Naël

Bruno Attal est un policier, fondateur du syndicat France Police. Il a été révoqué par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, qui l’accuse d’avoir publié un tweet se réjouissant de la mort de Naël, un jeune de 17 ans tué par la police lors d’un contrôle routier à Nanterre.

Bruno Attal dément être l’auteur de ce tweet et porte plainte contre Darmanin.

Dans notre entretien, il revient sur les circonstances du drame, la situation de la police en France, et son avenir personnel et professionnel.

Bruno Attal
Bruno Attal.

L’affaire Naël

Le 27 Juin 2023, le jeune Naël Merzouk, un adolescent franco-algérien de 17 ans, a refusé de se soumettre à un contrôle routier à Nanterre. Il a alors pris la décision de foncer sur les policiers avec son véhicule, entraînant ainsi une situation où l’un des agents a été contraint d’ouvrir le feu pour se défendre. Naël a perdu la vie.

Cette tragédie a déclenché des émeutes dans plusieurs quartiers sensibles et des personnalités telles que le footballeur Kylian Mbappé ont exprimé leur soutien à la famille de Naël.

Bruno Attal remet conteste la version officielle et médiatique des événements, en affirmant que Naël était un délinquant multirécidiviste, déjà condamné pour divers délits tels que des vols, des violences et des outrages.

Selon lui, le policier qui a fait feu l’a fait en état de légitime défense, devant réagir en une fraction de seconde face à la menace imminente. Il soutient que le code de la sécurité intérieure accorde aux agents le droit de faire usage de leur arme à feu contre des véhicules en fuite pouvant mettre des vies en danger.

Il rejette l’idée selon laquelle le fait de viser les pneus serait une pratique efficace, soulignant qu’elle ne fait pas partie de la doctrine du maintien de l’ordre.

En outre, il affirme que le policier a présenté ses excuses non pas en reconnaissant une faute, mais plutôt par regret d’avoir pris la vie de quelqu’un.

Affaire Naël

Bruno Attal dénonce également la récupération politique et médiatique de l’affaire. Il accuse la candidate écologiste Sandrine Rousseau d’avoir cherché à provoquer en publiant sur Twitter :

« Naël, 17 ans, tué par la police. Un enfant de plus. Combien encore ? »

Il critique les commentaires de Kylian Mbappé, qui a qualifié Naël de « petit ange » sans être au fait des faits.

Il soutient qu’il privilégie la protection d’un policier plutôt que celle d’un individu qu’il qualifie de racaille, insistant sur la nécessité de hiérarchiser les valeurs.

Il déplore également la désinformation et la manipulation des médias, qui ont diffusé des séquences tronquées de l’intervention policière.

Selon lui, une vidéo complète de l’incident est disponible sur sa chaîne YouTube « Touche pas à mon flic », démontrant que les policiers étaient acculés contre un mur.

touche pas à mon flic

La révocation de Darmanin

Le jour suivant le décès de Naël, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a partagé sur Twitter un message dans lequel il attribue à Bruno Attal un autre tweet célébrant la mort du jeune homme.

Le tweet incriminé déclare :

« Bravo aux policiers qui ont abattu cette merde. Quand on joue, on perd. #JusticePourPersonne. »

Darmanin commente :

« Ce tweet est ignoble et inacceptable. J’ai demandé au préfet de police de Paris de révoquer immédiatement ce policier. »

Bruno Attal rejette fermement toute responsabilité concernant ce tweet, le qualifiant d’immoral et d’indécent.

Il affirme n’avoir ni rédigé ni retweeté ce message et déclare qu’il s’agit d’un faux compte utilisant son identité de manière frauduleuse.

Il établit un parallèle entre sa situation et celle de Samuel Paty, le professeur tragiquement assassiné par un extrémiste islamiste après avoir été injustement accusé d’avoir montré des caricatures de Mahomet.

Attal annonce son intention de déposer une plainte en diffamation contre Gérald Darmanin, de faire appel en référé suspensif pour contester sa révocation et partage les répercussions dévastatrices de ce tweet mensonger sur sa vie personnelle et professionnelle.

Il affirme être la cible de milliers de menaces de mort, émanant même de personnalités médiatiques telles que Booba ou Kaaris.

Gérald Darmanin- Ministre d el'intérieur-Police

Il exprime la difficulté de mener une vie normale, confronté à cette avalanche de menaces, et souligne que sa demande de protection policière a été refusée par Gérald Darmanin.

Attal exprime également sa crainte de perdre sa retraite, acquise après 25 ans de service, et déplore le fait d’être abandonné par le gouvernement, qui semble chercher à donner un exemple pour apaiser les émeutiers.

La situation de la police

Bruno Attal exprime son point de vue sur la situation critique de la police en France, qu’il juge catastrophique.

Il souligne que les policiers sont confrontés à des problèmes de formation inadéquate, de manque d’équipement, de soutien insuffisant et de salaires peu attractifs.

Il mentionne également la pression médiatique et judiciaire permanente, qui entrave leur capacité à exercer correctement leurs fonctions.

Attal fait remarquer que les policiers sont régulièrement confrontés à des situations de violence urbaine, de jets de projectiles, de guet-apens, et même de tirs réels et insiste sur le fait que cette pression conduit à une démoralisation, une dépression et même des tendances suicidaires parmi les membres des forces de l’ordre.

Police intervention

Bruno Attal expose les défis inhérents à l’interpellation d’individus violents qui refusent de se conformer à la loi.

Il souligne la nécessité d’utiliser la force de manière strictement proportionnée, tout en notant que cette approche est souvent perçue comme illégitime par la population et la justice.

Attal met en lumière la différence entre la représentation de la violence dans les fictions et sa réalité sur le terrain et fournit des exemples concrets de situations où il a dû recourir à la force pour procéder à une interpellation, lors desquelles il a été blessé ou confronté à des poursuites judiciaires.

Bruno Attal exprime une critique sévère envers la politique gouvernementale, qu’il juge laxiste et complice.

Il affirme que le gouvernement cède face aux émeutes, aux syndicats de la magistrature et aux associations de défense des droits de l’homme et souligne également que le gouvernement semble prompt à sanctionner les policiers au moindre faux pas, les laissant ainsi à leur propre sort.

Selon lui, cette attitude revient à sacrifier l’autorité de l’État pour acheter une paix sociale temporaire.

L’avenir de Bruno Attal

Bruno Attal évoque son projet d’avenir en tant que journaliste. Il exprime son désir de développer sa chaîne YouTube « Touche pas à mon flic » en un média reconnu, et éventuellement se doter d’une carte de presse.

Attal envisage ainsi de pouvoir protéger ses sources et d’enquêter sur des affaires impliquant des personnalités politiques et des personnalités publiques.

Il mentionne avoir déjà établi des contacts avec des personnalités telles qu’Éric Zemmour, Marine Le Pen, Jordan Bardella ou Nicolas Dupont-Aignan.

Police intervention

Bruno Attal affiche son soutien à ces candidats qu’il estime plus déterminés et axés sur la sécurité que le président Emmanuel Macron.

Il exprime la conviction qu’un changement de gouvernement en faveur de l’un d’entre eux aurait un impact significatif sur la police et sur la France dans son ensemble.

Attal souligne également une demande croissante de la part du peuple en faveur d’une politique plus ferme et plus équitable, et estime qu’il est nécessaire de dépasser les limites du politiquement correct.

Bruno Attal exprime son regret quant à la disparition du débat contradictoire en France et appelle au dialogue et à l’intérêt général.

Il affirme agir de manière sincère et de bonne foi dans ses actions, et qu’il n’a pas peur de dire ce qu’il pense.

À titre d’exemple, il mentionne Alexandre Langlois, un syndicaliste avec qui il entretient des relations amicales malgré leurs désaccords.

Il exprime son espoir d’être réintégré dans la police et affirme qu’il continuera à défendre ses collègues.

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