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Investir en période de crise peut être considéré comme un pari risqué, tant par les investisseurs novices que par les plus expérimentés.
Les incertitudes économiques, les marchés financiers volatils et les perturbations économiques mondiales rendent l’environnement d’investissement complexe.
Cependant, les périodes de crise offrent aussi des opportunités uniques pour ceux qui savent les identifier et les exploiter.
Cet article explore les stratégies à adopter pour investir efficacement en période de crise, en se concentrant sur des secteurs résilients comme la technologie et en soulignant l’importance d’une bonne gestion de la liquidité.
Comprendre le contexte des crises économiques
Impact des crises sur les marchés financiers
Les crises économiques provoquent des perturbations majeures sur les marchés financiers, caractérisées par des baisses importantes des indices boursiers, une volatilité accrue et une perte de confiance des investisseurs. Ces impacts peuvent se manifester de diverses manières, selon le type de crise :
- Les actions et autres actifs risqués subissent souvent des ventes massives, ce qui accentue les baisses de prix.
- Les investisseurs se réfugient vers des actifs plus sûrs comme les obligations d’État ou l’or.
- Les incertitudes économiques augmentent le coût du crédit, affectant la capacité des entreprises à lever des fonds et à investir.
Les crises financières comme celle de 2008, marquée par l’effondrement du marché des subprimes, ou la crise du COVID-19, qui a provoqué un ralentissement économique mondial, illustrent bien l’ampleur des bouleversements que peuvent subir les marchés financiers.
Exemples historiques de crises économiques
Pour mieux comprendre comment investir en période de crise, il est utile de se pencher sur des exemples historiques :
La crise de 2008
Provoquée par l’effondrement du marché immobilier américain, elle a entraîné une crise de liquidité mondiale et une récession économique prolongée. Les marchés boursiers ont chuté de manière significative, mais ceux qui ont investi dans des entreprises solides pendant la crise ont vu leurs investissements croître de manière substantielle au cours de la décennie suivante.
La crise du COVID-19 en 2020
Cette pandémie a entraîné des fermetures économiques et une contraction rapide de l’activité mondiale. Cependant, les entreprises du secteur technologique et du commerce en ligne, comme Amazon et Zoom, ont vu leur valeur s’envoler grâce à l’augmentation de la demande pour des solutions numériques.
Types de crises économiques : crises boursières, récessions, crises géopolitiques
Les crises économiques peuvent être classées en plusieurs types, chacun ayant des implications différentes pour les investisseurs :
Crises boursières
Ces crises sont souvent causées par des bulles spéculatives ou des événements inattendus qui provoquent une vente panique des actions. Elles se caractérisent par une volatilité élevée et des baisses brutales des marchés.
Récessions
Ce sont des périodes prolongées de contraction économique, marquées par une baisse de la production, une augmentation du chômage et une diminution de la consommation. Les récessions affectent l’ensemble de l’économie et peuvent durer plusieurs trimestres ou années.
Crises géopolitiques
Les conflits internationaux, les tensions commerciales ou les sanctions économiques peuvent perturber les marchés financiers en créant une incertitude politique et en affectant les échanges commerciaux mondiaux.

Pourquoi investir en période de crise ?
Opportunités d’investissement en temps de crise
Investir en période de crise offre des opportunités uniques pour acquérir des actifs de qualité à des prix réduits. Lorsque les marchés sont en baisse, les valorisations d’entreprises solides peuvent être temporairement déprimées, offrant ainsi des points d’entrée attractifs pour les investisseurs à long terme.
Les principales opportunités incluent :
Actions sous-évaluées
Pendant une crise, de nombreuses entreprises voient leur valorisation boursière chuter, indépendamment de leurs fondamentaux. Cela permet d’acheter des actions de sociétés bien positionnées pour une reprise à des prix avantageux.
Secteurs résilients
Certains secteurs, comme la technologie et les services essentiels, montrent une résilience accrue et peuvent même prospérer en période de crise.
Rebond des marchés
Historiquement, les marchés boursiers ont montré une capacité à rebondir après des crises économiques, atteignant souvent de nouveaux sommets lorsque la confiance des investisseurs revient.
Résilience et croissance des marchés en période de crise
Les marchés financiers sont capables de se redresser après des périodes de crise grâce à diverses mesures de soutien, telles que les interventions des banques centrales et les plans de relance gouvernementaux. Ces actions peuvent inclure :
Baisse des taux d’intérêt
Pour stimuler l’économie, les banques centrales réduisent souvent les taux d’intérêt, ce qui rend le crédit moins cher et encourage l’investissement.
Stimulus budgétaire
Les gouvernements peuvent injecter des fonds dans l’économie par le biais de plans de relance, de subventions et d’aides aux entreprises, contribuant ainsi à une reprise économique plus rapide.
Un exemple concret est la réponse à la crise de 2008, où les mesures de relance et les programmes de rachat d’actifs par les banques centrales ont aidé les marchés à se stabiliser et à se redresser progressivement.
Avantages et risques des investissements en période de crise
Investir en période de crise comporte des avantages significatifs, mais également des risques. Parmi les principaux avantages, on peut citer :
Achats à prix réduit
Les crises provoquent des baisses de prix qui permettent d’acheter des actifs à des niveaux de valorisation intéressants.
Potentiel de gains élevés
Investir pendant les creux du marché offre la possibilité de profiter pleinement de la reprise économique.
Cependant, les risques incluent :
Volatilité accrue
Les marchés peuvent encore descendre avant de remonter, ce qui peut tester la patience et la résilience des investisseurs.
Incertitudes économiques
La durée et la gravité d’une crise sont souvent imprévisibles, rendant difficile la planification des investissements.
Pour gérer ces risques, il est crucial d’adopter une stratégie disciplinée, diversifiée et alignée avec ses objectifs financiers à long terme.

Stratégies pour investir en période de crise
Diversification du portefeuille
La diversification est une stratégie essentielle pour atténuer les risques en période de crise.
En répartissant ses investissements sur plusieurs classes d’actifs (actions, obligations, immobilier, matières premières), un investisseur peut réduire son exposition aux fluctuations d’un seul marché.
Une diversification efficace inclut également la répartition des investissements à travers différents secteurs et régions géographiques.
Par exemple, combiner des actions technologiques américaines avec des obligations européennes et de l’immobilier asiatique permet de mieux se protéger contre les chocs économiques spécifiques à une région ou à un secteur particulier.
Investissements dans les valeurs refuges : or, immobilier, SCPI
En période de crise, les valeurs refuges jouent un rôle crucial pour les investisseurs cherchant à sécuriser leur capital.
L’or
L’or est souvent considéré comme une valeur refuge, offrant une protection contre l’inflation et la dépréciation des devises. Les investisseurs peuvent accéder à l’or par l’achat de lingots, de pièces, ou par des fonds négociés en bourse (ETF) qui suivent le prix de l’or.
L’immobilier et les Sociétés Civiles de Placement Immobilier
L’immobilier et en particulier les Sociétés Civiles de Placement Immobilier (SCPI), offre une autre option de diversification.
Les SCPI permettent d’investir dans un portefeuille diversifié de biens immobiliers sans avoir à gérer directement les propriétés. Cela peut inclure des bureaux, des commerces ou des logements résidentiels, offrant des rendements stables même en période de volatilité boursière.
Secteurs à privilégier : technologie et énergie renouvelable
Le secteur technologique est particulièrement résilient en période de crise, grâce à son innovation constante et à sa capacité à répondre aux besoins évolutifs des entreprises et des consommateurs.
Des entreprises comme Apple, Amazon et Microsoft ont prospéré même pendant les crises économiques, en adaptant rapidement leurs modèles d’affaires aux nouvelles réalités du marché.
Par exemple :
- Apple a continué de lancer des produits révolutionnaires comme l’iPhone pendant la crise de 2008, ce qui a consolidé sa position de leader sur le marché mondial des technologies de consommation.
- Amazon a profité de la crise du COVID-19 pour accroître ses revenus, car la demande pour les achats en ligne et les services cloud a explosé.
- Microsoft, en se concentrant sur le cloud computing avec Azure, a réussi à maintenir une croissance constante malgré les défis économiques.
L’énergie renouvelable est également un secteur prometteur, soutenu par les efforts mondiaux pour réduire les émissions de carbone et favoriser la transition énergétique.
Les entreprises impliquées dans les technologies vertes, telles que Tesla, ont attiré d’importants investissements, reflétant un intérêt croissant pour les solutions durables, même en période de crise économique.
Investissements hors système bancaire : cryptomonnaies, crowdfunding
Les investissements hors du système bancaire traditionnel, tels que les cryptomonnaies et le crowdfunding, offrent des alternatives intéressantes pour diversifier un portefeuille en période de crise.
Les cryptomonnaies
Les cryptomonnaies, comme le Bitcoin et l’Ethereum, sont de plus en plus considérées comme des actifs résilients face à l’instabilité économique et à l’inflation. Bien que volatiles, elles offrent des rendements potentiellement élevés et une protection contre la dévaluation des devises.
Le crowdfunding
Le crowdfunding, quant à lui, permet aux investisseurs de financer directement des projets innovants ou des initiatives immobilières, souvent avec des montants relativement faibles. Ce modèle d’investissement participatif offre des rendements attractifs tout en permettant de diversifier les risques sur un large éventail de projets.

Gestion de la liquidité : l’importance de la liquidité en période de crise
La gestion de la liquidité est un aspect essentiel pour naviguer efficacement en période de crise, en particulier pour les investisseurs en France.
Maintenir une part de son portefeuille en liquidités ou en instruments facilement convertibles en espèces permet de réagir rapidement aux opportunités d’achat lorsque les marchés sont en baisse, tout en offrant une sécurité financière pour faire face aux imprévus.
Cependant, il est important de considérer les aspects fiscaux et les garanties associées à chaque type de placement liquide.
En France, plusieurs options existent pour gérer la liquidité :
Les livrets d’épargne réglementés
Les livrets d’épargne réglementés tels que le Livret A, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS), et le Livret Jeune, sont des choix populaires grâce à leur liquidité immédiate et à leur exonération d’impôts et de prélèvements sociaux sur les intérêts.
Toutefois, il est important de noter que les montants investis sur ces livrets sont plafonnés (22 950 € pour le Livret A), ce qui limite leur capacité à absorber des montants plus importants. Ces livrets offrent une sécurité totale sur le capital, car ils sont garantis par l’État, mais avec des taux d’intérêt relativement bas, ils ne protègent pas pleinement contre l’inflation sur le long terme.
Le compte sur livret bancaire
Il s’agit des livrets d’épargne non réglementés, tels que le Livret Épargne Plus, Livret Croissance.
Bien qu’il offre une liquidité immédiate, les intérêts générés par ce type de compte sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux, ce qui peut réduire significativement le rendement net pour l’épargnant.
De plus, contrairement aux livrets réglementés, les comptes sur livret ne bénéficient pas de la garantie de l’État, ce qui les rend légèrement plus risqués en cas de crise bancaire, même s’ils sont couverts par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR) à hauteur de 100 000 € par déposant et par établissement.
Ces livrets sont généralement utilisés pour des dépôts de liquidités à court terme ou pour conserver des fonds facilement accessibles, mais ils ne bénéficient pas des exonérations fiscales ni des taux garantis par l’État comme les livrets d’épargne réglementés.
L’assurance vie en fonds euros
Ce produit d’épargne permet de bénéficier d’une garantie en capital et d’un rendement généralement supérieur aux livrets classiques, mais il faut noter que la liquidité n’est pas immédiate ; des délais de rachat s’appliquent souvent, et des frais peuvent être imposés en cas de retrait avant huit ans.
En outre, bien que l’assurance vie soit un outil efficace pour diversifier et sécuriser l’épargne, elle reste soumise aux prélèvements sociaux et, après un certain seuil, à une fiscalité spécifique sur les gains, ce qui doit être pris en compte dans la gestion de la liquidité.
Le Plan Épargne Logement (PEL) et le Compte Épargne Logement (CEL)
Ces comptes sont également des options pour maintenir une certaine liquidité tout en préparant des projets immobiliers. Les intérêts du CEL sont soumis aux prélèvements sociaux dès leur perception, et ceux du PEL sont imposés au-delà de douze ans.
En cas de crise bancaire, ces comptes bénéficient de la même garantie que les livrets d’épargne non réglementés, soit jusqu’à 100 000 € par déposant et par établissement, mais ils ne sont pas destinés à des retraits fréquents et sont donc moins flexibles pour la gestion de la liquidité à court terme.
Option | Avantages | Inconvénients | Fiscalité | Garantie en cas de crise bancaire |
---|---|---|---|---|
Livrets d’épargne réglementés (Livret A, LDDS, Livret Jeune) | – Liquidité immédiate – Exonération d’impôts et de prélèvements sociaux – Garantie de l’État sur le capital | – Plafond de dépôt limité (22 950 € pour le Livret A) – Taux d’intérêt faible, souvent inférieur à l’inflation | Exonérés d’impôts et de prélèvements sociaux | Garantie totale par l’État français |
Compte sur livret bancaire | – Liquidité immédiate – Pas de plafond de dépôt | – Rendement faible – Soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux | Soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux | Garantie par le FGDR jusqu’à 100 000 € par déposant |
Assurance vie en fonds euros | – Garantie en capital – Rendement généralement supérieur aux livrets classiques | – Délais de rachat (liquidité pas immédiate) – Frais en cas de retrait anticipé | Soumis aux prélèvements sociaux et à la fiscalité spécifique après un certain seuil | Garantie par le FGDR jusqu’à 70 000 € (par compagnie d’assurance) |
PEL et CEL | – Bon rendement pour projets immobiliers – Taux fixes sur une durée prolongée | – Liquidité limitée (conditions strictes de retrait) – Imposition après certaines durées (PEL après 12 ans) | Intérêts soumis aux prélèvements sociaux et à l’impôt après certaines durées | Garantie par le FGDR jusqu’à 100 000 € par déposant |
En période de crise, il est crucial de diversifier ses placements de liquidité tout en tenant compte des plafonds de garantie et des implications fiscales.
Bien que les livrets d’épargne offrent une sécurité maximale sur le capital, ils ne sont pas totalement exempts de risques, surtout en cas de crise bancaire majeure où les garanties peuvent être mises à l’épreuve.
La bonne gestion de la liquidité implique donc de choisir des instruments adaptés à ses besoins immédiats et à ses projets financiers à moyen et long terme, tout en gardant une vigilance sur les évolutions des régulations et des garanties.
Erreurs à éviter lors de l’investissement en période de crise
Investir en période de crise nécessite de l’expérience et de la discipline pour éviter les erreurs courantes. Parmi les erreurs les plus fréquentes, on trouve :
La vente panique
Face à des baisses de marché, de nombreux investisseurs cèdent à la peur et vendent leurs actifs à perte, ratant ainsi l’occasion de profiter de la reprise.
La concentration excessive
Investir massivement dans un seul type d’actif ou secteur augmente le risque de pertes importantes si ce secteur est particulièrement touché par la crise.
Ignorer les fondamentaux
Suivre les mouvements du marché sans analyser les fondamentaux économiques peut conduire à des décisions d’investissement imprudentes.
Pour éviter ces pièges, il est essentiel de rester concentré sur une stratégie d’investissement à long terme, diversifiée et basée sur des analyses rigoureuses.
Conseils pratiques pour gérer son portefeuille en temps de crise
Gérer un portefeuille en période de crise requiert une vigilance constante et une adaptation proactive. Voici quelques conseils pratiques pour naviguer efficacement :
Révision de l’allocation d’actifs
Ajuster les proportions d’actions, d’obligations et d’autres actifs en fonction des conditions économiques actuelles est essentiel pour minimiser les risques. Par exemple, augmenter la part des valeurs refuges peut aider à protéger le capital.
Suivi des marchés et réajustement des stratégies
Il est crucial de rester informé des tendances économiques, des politiques monétaires et des régulations qui peuvent affecter les investissements. Cela permet d’anticiper les mouvements de marché et d’ajuster les stratégies en conséquence.
Gestion des émotions
La psychologie de l’investisseur joue un rôle majeur dans la prise de décision. Garder une perspective à long terme et ne pas se laisser influencer par la volatilité à court terme peut aider à éviter des décisions impulsives.

Cas particuliers et exemples concrets
L’histoire montre que certains investisseurs ont su tirer profit des périodes de crise grâce à des stratégies bien pensées et une gestion rigoureuse de leur portefeuille.
Des investisseurs renommés, comme Warren Buffett, ont souvent profité des baisses de marché pour acquérir des actions de sociétés sous-évaluées, capitalisant sur la reprise pour réaliser des gains importants.
Par exemple, durant la crise de 2008, Buffett a investi massivement dans des actions de banques et d’entreprises qui, malgré leur chute temporaire, avaient des fondamentaux solides et étaient bien positionnées pour profiter de la reprise.
Ces cas illustrent l’importance de rester investi et de savoir reconnaître les opportunités même en période de turbulences. Les investisseurs avisés savent que les marchés suivent des cycles et que les crises, bien qu’effrayantes à court terme, peuvent offrir des occasions exceptionnelles pour ceux qui ont la vision et la patience d’investir à long terme.
Aspects juridiques et réglementaires des investissements en temps de crise
Les régulations financières peuvent varier en période de crise, ce qui affecte directement les stratégies d’investissement.
Par exemple, les changements dans la fiscalité des gains en capital ou l’introduction de nouvelles régulations pour les institutions financières peuvent avoir des impacts significatifs sur les portefeuilles. Il est essentiel de rester informé des évolutions réglementaires et de s’adapter en conséquence pour optimiser la gestion de ses investissements.
La protection des actifs est également cruciale en temps de crise. Diversifier ses placements dans différentes juridictions et classes d’actifs peut aider à réduire le risque de pertes dues à des régulations locales ou à des faillites de contreparties.
Une bonne compréhension des aspects légaux et une gestion proactive des risques permettent de naviguer plus sereinement en période de turbulences économiques.
Conclusion
Investir en période de crise nécessite une compréhension approfondie du contexte économique, une approche stratégique et une discipline rigoureuse.
Bien que les crises économiques soient marquées par l’incertitude et la volatilité, elles offrent également des opportunités uniques pour les investisseurs qui savent rester informés, diversifier leurs portefeuilles et ajuster leurs stratégies en fonction des conditions du marché.
En adoptant une perspective à long terme et en se concentrant sur des actifs de qualité, il est possible non seulement de protéger son capital, mais aussi de le faire fructifier dans un environnement économique difficile.
Franck Pengam
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