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IRAN ET IRAK : LEUR BRAS D’HONNEUR AUX PRESSIONS ÉCONOMIQUES AMÉRICAINES

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L'Iran et l'Irak signent un accord pour développer leurs relations dans le domaine de l'énergie, malgré les sanctions américaines

L’Iran et l’Irak coopèrent pour développer leurs relations commerciales

L’Iran et l’Irak ont signé mercredi un accord visant à développer leurs relations dans le domaine de l’énergie et à établir un bureau commun destiné à superviser la coopération entre les deux pays, a annoncé le ministère irakien du Pétrole, dans le cadre de la visite du ministre iranien du Pétrole Javad Owji à Bagdad.

À son arrivée dans la capitale irakienne, M. Owji a été reçu par le Premier ministre Mohammed Shia al-Sudani et a discuté avec lui de « la coopération globale entre l’Irak et l’Iran et des moyens de la développer« , ainsi que de la capacité à faire face ensemble aux « défis économiques mondiaux« .

Source : Agence de presse irakienne

L’accord sur l’énergie a été signé par M. Owji et le ministre irakien du pétrole, M. Hayan Abdul Ghanni.

La réunion entre Sudani, Owji et Abdul Ghanni « a débouché sur un accord visant à créer des comités chargés de discuter du développement de champs communs dans le cadre d’accords internationaux et de la coopération dans les domaines du raffinage, de la pétrochimie, de la prospection pétrolière et du développement des infrastructures« , selon un communiqué du ministère irakien du Pétrole.

Toujours dans le même communiqué, le ministre iranien du pétrole a exprimé son souhait :

« […] élargir les horizons de la coopération dans la mise en œuvre de projets conjoints dans les secteurs du pétrole et du gaz, de projets de construction et de développement de raffineries de pétrole, d’expansion des oléoducs et des gazoducs, et de nettoyage de l’environnement. ».

Mardi, le président iranien Ebrahim Raisi a appelé au développement des liens énergétiques entre l’Irak et l’Iran.

M. Raisi a également souligné la nécessité pour Bagdad de « respecter ses engagements » concernant les paiements de gaz et d’électricité dus à Téhéran.

En raison des sanctions sévères imposées par les États-Unis, des milliards de fonds irakiens dus à Téhéran ont été gelés dans le cadre d’une tentative de Washington de faire pression sur l’Irak pour qu’il évite de coopérer avec la République islamique dans le domaine de l’énergie.

L’Irak a payé environ 1,6 milliard de dollars sur cette dette faramineuse, mais les sanctions américaines continuent de compliquer les choses.

En raison des sanctions imposées à l’Iran, l’Irak n’est pas autorisé à recevoir d’importations d’énergie iranienne et à ne les payer que par le biais de dérogations qui s’étendent jusqu’à 120 jours : une politique mise en œuvre par l’ancien président américain Donald Trump et qui est maintenue en place par l’actuel président Joe Biden.

En mars, un responsable commercial iranien a annoncé qu’une dérogation aux sanctions américaines avait permis à l’Iran de recevoir 500 millions de dollars supplémentaires de l’Irak.

L’Iran assure un tiers de l’approvisionnement en électricité et en gaz de l’Irak, et les deux pays continuent de coopérer malgré les complications.

En raison de l’hégémonie économique des États-Unis, l’Irak est l’un des nombreux pays de la région qui envisage la voie de la dédollarisation et de l’indépendance fiscale vis-à-vis de l’Occident.

Voici les 7 signes qui montrent l’accélération de la dédollarisation :

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Source : ZeroHedge

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