12 000 EUROS D’AMENDE POUR AVOIR PUBLIÉ SUR FACEBOOK UN MESSAGE QUALIFIANT MACRON D’« ORDURE » !

Une politique efficace pour dissuader les opposants

Dans une affaire sans précédent, une femme du nord de la France va être jugée pour avoir prétendument insulté le président Emmanuel Macron sur les médias sociaux.

L’incident s’est produit lorsque la femme a qualifié M. Macron « d’ordure » dans un message publié sur le réseau social Facebook.

Le procès devrait avoir lieu en juin. Si elle est reconnue coupable, elle pourrait être condamnée à une lourde amende de 12 000 euros, bien qu’une peine de prison ne soit pas envisagée.

L’arrestation de la femme a eu lieu vendredi dernier, à la suite d’une plainte déposée par le bureau administratif local en réponse à sa publication sur Facebook.

Le procureur de Saint Omer, Mehdi Benbouzid, a confirmé l’arrestation et fourni des détails à l’AFP.

Le post Facebook en question a été publié le 21 mars, un jour avant l’interview télévisée de M. Macron sur TF1 au cours de laquelle il a défendu ses projets controversés de réforme des retraites qui ont suscité des protestations dans tout le pays.

Dans son message sur Facebook, la femme avait écrit :

« L’ordure va vous parler demain à 13 heures, pour les gens qui ne sont rien, c’est toujours à la télévision que l’on trouve les ordures. ».

L’accusée, une femme d’une cinquantaine d’années, a participé aux manifestations des gilets jaunes qui contestaient la politique de Macron au cours de son premier mandat.

Accusée « d’outrage au président de la République », la femme sera jugée à Saint-Omer le 20 juin.

S’adressant au journal régional La Voix du Nord, la femme a exprimé son incrédulité face aux accusations en déclarant notamment :

« Ils veulent faire de moi un exemple. ».

Identifiée comme Valérie par le journal, elle a raconté le choc qu’elle a subi en découvrant que des policiers s’étaient présentés à son domicile pour l’arrêter.

« Je leur ai demandé si c’était une blague, car je n’avais jamais été arrêtée », a-t-elle déclaré.

« Je ne suis pas l’ennemie publique numéro un. ».

– La Voix du Nord

La meilleure insulte au système reste de s’en émanciper :

Source : ZeroHedge