Sommaire
Des licenciements qui représentent 3% des employés et 1% de la main d’oeuvre mondiale
Au cours du mois dernier, les entreprises technologiques ont licencié des dizaines de milliers d’employés. Et le rythme des licenciements ne semble qu’empirer.
Selon un nouveau rapport publié ce matin par le New York Times, Amazon pourrait s’ajouter au nombre de licenciements cette semaine, avec la suppression d’environ 10 000 postes dans les secteurs de l’entreprise et de la technologie, dans ce qui pourrait être la plus importante suppression d’emplois de l’histoire de l’entreprise.

Les personnes ayant une connaissance directe du plan de licenciement ont déclaré que les suppressions d’emplois seraient concentrées sur l’organisation des appareils d’Amazon, y compris l’assistant vocal Alexa, sa division de vente au détail et les ressources humaines.
« Le nombre total de licenciements reste fluide. Mais s’il reste autour de 10 000, cela représenterait environ 3 % des employés d’Amazon et moins de 1 % de sa main-d’œuvre mondiale de plus de 1,5 million de personnes, qui est principalement composée de salariés payés à l’heure », indique le New York Times.
La détérioration du contexte macroéconomique a conduit le deuxième employeur américain à annoncer un gel des embauches début octobre (lire ici).
Les recruteurs d’Amazon ont reçu l’ordre d’arrêter toute embauche pour « les postes d’entreprise, y compris les postes technologiques, dans le monde entier dans le secteur des magasins Amazon, qui couvre la vente au détail et les opérations de l’entreprise et représente la majeure partie des ventes d’Amazon » à la mi-octobre.
Puis, fin octobre, la société a gelé les embauches pour sa lucrative division de services Web, Amazon Web Services.
Les actions d’Amazon ont fluctué en fonction des nouvelles d’aujourd’hui [14/11/22].

Flèche rouge: … et vidange.
Amazon s’inscrit dans le mouvement massif de licenciements des entreprises de la tech
Amazon deviendrait la dernière entreprise technologique à réduire ses effectifs.
Au cours des derniers mois:
- Twitter,
- La société mère de Facebook,
- Meta,
- La société de transport Lyft,
- La société de services logiciels Salesforce,
- La plateforme de paiement Stripe,
et une liste croissante d’entreprises technologiques ont annoncé des licenciements d’ingénieurs, de vendeurs et de personnel d’assistance.
Layoffs in 2022 (% of Workforce):
— The Kobeissi Letter (@KobeissiLetter) November 13, 2022
1. Twitter: 50%
2. Intel: 20%
3. Snapchat: 20%
4. Coinbase: 18%
5. Meta: 13%
6. Redfin: 13%
7. Credit Suisse: 5%
8. Goldman Sachs: 3%
9. Microsoft: 1%
10. Amazon: Hiring Freeze
11. Apple: Hiring Freeze
The layoffs are now spreading beyond tech.
Traduction:
Licenciements en 2022 (% de l’effectif) :
1. Twitter : 50%
2. Intel : 20
3. Snapchat : 20%
4. Coinbase : 18%
5. Meta : 13
6. Redfin : 13
7. Crédit Suisse : 5
8. Goldman Sachs : 3
9. Microsoft : 1
10. Amazon : Gel des embauches
11. Apple : Gel des embauches
Les licenciements s’étendent maintenant au-delà de la technologie.
« On se croirait un peu en 2000 », a récemment déclaré à WaPo Lise Buyer, analyste, cadre et investisseur dans le domaine des technologies.
Ce tsunami de licenciements survient après que la Silicon Valley a atteint son apogée l’année dernière.
Depuis lors, l’indice NYSE FANG+, un panier de valeurs technologiques comprenant Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google’s Alphabet, s’est effondré de 42 % par rapport au sommet de 2021.

Jusqu’à ce que la Réserve fédérale change de cap, l’effet d’entraînement du resserrement monétaire agressif entraînera encore plus de licenciements dans la Silicon Valley.
Pour vous protéger de la récession à venir, accédez à notre Portefeuille alternatif ici !

Source: Zero Hedge
Découvrez aussi ces sujets
DEMAIN, NOUS SERONS TUÉS PAR DES IA
GAZA : LE NOUVEAU TERRAIN DE RIVALITÉ ENTRE RUSSIE ET ISRAËL ?
SURVIVALISME ET GUERRE CIVILE EN FRANCE
REVUE GÉOPOLITIQUE PROFONDE DE DÉCEMBRE 2023 : DJIHADISME, ISRAËL VS GAZA, DÉPRESSION COLLECTIVE, BRICS+
LE STOÏCISME COMME BOUCLIER DANS NOTRE MONDE MODERNE
LA CRISE ISRAËL-GAZA : LE NOUVEAU CASSE-TETE DE BIDEN