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Les missions Apollo ont-elles vraiment eu lieu ? Une analyse critique de Laurent Guyénot
Les missions Apollo sont considérées comme l’un des plus grands exploits de l’humanité, ayant permis à douze hommes de marcher sur la Lune entre 1969 et 1972.
Mais ces alunissages ont-ils réellement eu lieu, ou ont-ils été mis en scène par la NASA et les États-Unis pour des raisons politiques et militaires ?
C’est la question que se pose Laurent Guyénot, historien et essayiste, qui a publié deux articles sur le sujet sur le site Réseau International.
Dans cet article, nous vous présentons les arguments qu’il a avancé lors de notre entretien, pour remettre en cause la thèse officielle, en les replaçant dans le contexte géopolitique et historique de l’époque.

Le projet Apollo comme élément du complexe militaro-industriel
Selon Laurent Guyénot, le projet Apollo n’était pas un projet scientifique ou civil, mais plutôt un projet militaire visant à développer l’arsenal nucléaire des États-Unis et à dissuader l’URSS.
Il rappelle que les fusées Saturn V, qui ont été utilisées pour envoyer les astronautes sur la Lune, étaient en réalité des missiles balistiques intercontinentaux capables de transporter des ogives nucléaires.
Il met en avant le fait que la NASA, bien que présentée comme une agence civile, était en réalité étroitement liée au Pentagone et à la CIA, agissant en tant qu’agence militaire déguisée.
Selon sa perspective, le principal objectif du projet Apollo était de démontrer la supériorité technologique et militaire des États-Unis, tout en justifiant les dépenses massives du complexe militaro-industriel.

Le rôle de Kennedy et de Johnson dans la course à la lune
Laurent Guyénot examine le rôle de deux présidents américains clés dans le contexte des missions Apollo : John F. Kennedy et Lyndon B. Johnson.
- John F. Kennedy
Kennedy a annoncé en 1961 l’objectif ambitieux d’envoyer un homme sur la Lune avant la fin de la décennie, en réponse au vol historique de Youri Gagarine, le premier homme dans l’espace.
Guyénot suggère que Kennedy a initialement eu des doutes sur la faisabilité et l’intérêt du projet Apollo, mais il l’a lancé pour des raisons de prestige et de rivalité avec l’Union soviétique.
Cependant, il évoque également le fait que Kennedy aurait proposé en 1963 une coopération avec l’URSS dans le domaine de la conquête spatiale, ce qui pourrait indiquer une évolution de sa position avant son assassinat.

- Lyndon B. Johnson
Lyndon B. Johnson a succédé à Kennedy après son assassinat en novembre 1963.
Guyénot suggère que Johnson était potentiellement impliqué dans un complot contre Kennedy et affirme qu’il a joué un rôle clé dans la poursuite du projet Apollo, en utilisant son influence et ses relations au sein du Congrès pour assurer le financement du programme spatial.
Les arguments en faveur de la thèse officielle
Laurent Guyénot reconnaît qu’il existe des arguments en faveur de la thèse officielle, qui attestent de la réalité des missions Apollo. Il cite notamment les faits suivants :
- Les fusées ont bien décollé et ont été suivies par des observateurs indépendants, comme les astronomes ou les radioamateurs.
- Les astronautes ont rapporté des échantillons de roches lunaires, qui ont été analysés par des laboratoires du monde entier, et qui présentent des caractéristiques différentes des roches terrestres.
- Les photos et les vidéos des missions Apollo ont été examinées par des experts, qui n’ont pas trouvé de preuves de falsification ou de manipulation.
- Les Soviétiques, qui étaient les principaux rivaux des États-Unis dans la course à l’espace, n’ont pas contesté la réussite des missions Apollo, ni accusé les Américains de mensonge.

Les arguments en défaveur de la thèse officielle
Laurent Guyénot expose ensuite les arguments en défaveur de la thèse officielle, qui remettent en question la véracité des missions Apollo. Il cite notamment les faits suivants :
- Les ceintures de Van Allen, qui sont des zones de radiation intense autour de la Terre, auraient empêché le passage des astronautes, qui auraient été exposés à des doses mortelles de rayonnement.
- Les photos et les vidéos des missions Apollo présentent des anomalies et des incohérences, comme des problèmes d’éclairage, d’ombres, de perspective, de réflexion, etc.
- Les échantillons de roches lunaires pourraient avoir été falsifiés ou obtenus autrement, par exemple en les ramenant avec des sondes robotisées, ou en les prélevant sur Terre, notamment en Antarctique.
- Les Soviétiques auraient pu être complices ou intimidés par les États-Unis, qui les auraient menacés de représailles nucléaires ou de révélations sur leurs propres mensonges spatiaux.
Les problèmes photographiques des missions Apollo
Laurent Guyénot continue de soulever des questions concernant les missions Apollo en examinant les problèmes photographiques qu’il considère comme une preuve de la mise en scène des alunissages.
Il cite des experts qui ont analysé les photos officielles de la NASA et conclu qu’elles avaient été prises en studio.
Parmi les problèmes identifiés figurent des problèmes d’éclairage, d’ombres, de direction, de précision, entre autres. Il mentionne également le film « American Moon » de Massimo Mazzucco, qui présente les opinions de photographes professionnels qui soulignent ces problèmes.
De plus, Laurent Guyénot fait remarquer que les films originaux des missions Apollo ont été perdus ou effacés par la NASA, ne fournissant que des copies de mauvaise qualité.
Il soulève également des questions sur la netteté et la précision extraordinaires des photos prises sur la Lune, malgré les conditions difficiles de prise de vue.

Le module lunaire est invraisemblable
Laurent Guyénot remet en question le module lunaire, le véhicule qui a permis aux astronautes de se poser et de décoller de la Lune.
Il estime que le module lunaire est invraisemblable tant par son aspect que par son fonctionnement et qu’il est constitué de matériaux fragiles et légers, tels que du carton, du papier aluminium, du scotch, entre autres.
Il mentionne que le module lunaire comporte deux étages, chacun équipé de moteurs, l’un pour l’atterrissage et l’autre pour le décollage de la Lune.
Laurent Guyénot souligne également que le module lunaire n’a pas laissé de cratère ni de traces de poussière sur ses pieds malgré la puissance de ses réacteurs.
Il exprime également son étonnement quant à la capacité du module lunaire à résister aux températures extrêmes, aux micrométéorites et aux vibrations du décollage.

Les motivations et les conséquences de la supercherie
Laurent Guyénot s’interroge sur les motivations et les conséquences potentielles de la supercherie des missions Apollo, s’il s’avère qu’elle a eu lieu.
Il suggère que la NASA aurait pu être motivée par le désir de préserver son prestige et son budget, suite à une série d’échecs et de retards dans la course à l’espace.
Les États-Unis auraient également pu chercher à affirmer leur supériorité sur l’URSS et le reste du monde en accomplissant un exploit sans précédent.
Selon lui, la réalisation de la supercherie a été possible grâce à la crédulité du public et à la complicité des médias, qui ont relayé les images et les informations de la NASA sans vérification approfondie.
De plus, il rapporte que les Soviétiques ont commencé à exprimer des doutes et à demander une enquête internationale sur les missions Apollo, mais qu’ils ont été ignorés ou dissuadés.
L’hypothèse Kubrick
Laurent Guyénot évoque l’hypothèse selon laquelle le réalisateur Stanley Kubrick aurait pu être impliqué dans la mise en scène des missions Apollo en utilisant les techniques cinématographiques qu’il avait développées dans ses films.

Il analyse les éléments qui pourraient soutenir cette hypothèse, notamment les liens entre Kubrick et la NASA, les messages cachés qu’il a laissés dans ses œuvres, ainsi que les circonstances entourant sa mort.
Il mentionne des films tels que « 2001 : L’Odyssée de l’espace », « Shining » et « Eyes Wide Shut », qui contiendraient des indices et des symboles liés aux missions Apollo.
Il suggère que Kubrick aurait peut-être souhaité faire une confession cryptée de son rôle dans le prétendu mensonge lunaire, mais qu’il aurait été menacé ou éliminé par ceux qui souhaitaient préserver le secret.
Conclusion
En conclusion, Laurent Guyénot propose une analyse critique des missions Apollo, mettant en évidence de nombreuses zones d’ombre et d’incohérences entourant ces événements historiques.
Il invite à remettre en question la version officielle, fondée sur des preuves qu’il considère comme fragiles et contestables et encourage à explorer des hypothèses alternatives qui mettent en avant les enjeux politiques et militaires sous-jacents à la conquête spatiale.
S’appuyant sur des sources documentaires, des témoignages d’experts et sa propre perspective en tant qu’historien et essayiste, il ouvre ainsi un débat passionnant et controversé sur la vérité historique et la manipulation médiatique entourant les missions Apollo.
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