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Les Kennedy et Israël : une enquête de Laurent Guyénot
Laurent Guyénot est un chercheur en histoire et en géopolitique, spécialiste de l’histoire du christianisme, du judaïsme, de l’Europe et de l’Empire américain. Il est l’auteur de plusieurs livres, dont JFK 11-Septembre – 50 ans de manipulations et Du Yahvisme au Sionisme.
Dans notre entretien, il nous livre le fruit de ses recherches concernant l’assassinat de John F. Kennedy et de son frère Robert, ainsi que sur le rôle d’Israël dans ces crimes.
La malédiction des Kennedy
La famille Kennedy est souvent présentée comme victime d’une malédiction, qui aurait causé la mort violente et étrange de plusieurs de ses membres.
Cette vision magique et irrationnelle occulte la réalité d’un complot politique, qui visait à éliminer les Kennedy pour des raisons géostratégiques.
La légende noire des Kennedy, qui les associe à la mafia, à Marilyn Monroe ou à d’autres scandales, sert à masquer leur véritable personnalité et leur projet politique.

John F. Kennedy était le 35e président des États-Unis, élu en 1960. Il était le plus jeune président de l’histoire américaine, et le premier catholique. Il incarnait un idéal de jeunesse, de charisme et de changement.
Soutenu par une partie de l’élite libérale, mais aussi par les minorités ethniques et religieuses, les syndicats et les intellectuels, il avait une vision pacifique et coopérative du monde, qui le mettait en conflit avec le complexe militaro-industriel et les faucons de la guerre froide.
Robert F. Kennedy était le frère cadet de John, et son ministre de la justice. Il était le bras droit et le confident de son frère, et partageait sa vision politique.
Il s’opposait à la guerre du Vietnam, à la ségrégation raciale, à la pauvreté et à la corruption. Il était le candidat favori à l’élection présidentielle de 1968, avec le soutien de Martin Luther King et du mouvement de protestation.


L’assassinat de John F. Kennedy
Le 22 novembre 1963, John F. Kennedy est tué par balles à Dallas, au Texas, alors qu’il circule en voiture décapotable dans une parade.
Cet événement a bouleversé l’Amérique et le monde, et a marqué un tournant dans l’histoire du XXe siècle.
Il s’agit d’un coup d’État invisible, qui a changé profondément la politique américaine, notamment en matière de guerre froide, de nucléaire, de droits civiques et de relations internationales.
La thèse officielle, basée sur le rapport de la commission Warren, accuse Lee Harvey Oswald, un ancien marine, d’être le seul tireur. Oswald aurait agi seul, sans mobile clair, et aurait tiré trois balles depuis le sixième étage d’un dépôt de livres, situé derrière la voiture présidentielle.
Laurent Guyénot affirme que cette thèse est fausse et ridicule, et ne résiste pas à l’analyse des faits et des preuves.

Un film amateur, celui de Zapruder, contredit la thèse officielle et montre que Kennedy a reçu une balle dans la tête qui l’a projeté en arrière, ce qui indique que le tir venait de l’avant et non de l’arrière.
Ce film a été retouché et censuré, et n’a été diffusé au public qu’en 1975.
Il existe de nombreux autres témoignages, indices et documents qui prouvent qu’il y a eu plusieurs tireurs, et que le crime a été organisé par une conspiration impliquant des acteurs de haut niveau.
Les suspects du complot
Parmi les suspects du complot, on peut citer :
- Lyndon Johnson, le vice-président de Kennedy, qui devient président après sa mort.
Johnson avait des liens avec la mafia et le renseignement, et avait des intérêts personnels et politiques à se débarrasser de Kennedy.
Il a pris le contrôle de la situation dès la mort de Kennedy, et a nommé la commission Warren pour étouffer l’enquête.
Il a aussi essayé d’éliminer Oswald, qui a été tué par Jack Ruby, un agent du Mossad et de la mafia juive, deux jours après son arrestation.

- La CIA, qui apparaît dans le dossier Oswald, un agent double manipulé par les services secrets.
La CIA avait des raisons de haïr Kennedy, qui voulait la réformer après l’échec du débarquement de la baie des Cochons à Cuba.
La CIA était impliquée dans des opérations clandestines, des assassinats ciblés, des coups d’État et des trafics en tout genre et entretenait des liens étroits avec le Mossad, les services secret israéliens, qui partageait ses intérêts et ses méthodes.
- Les communistes, une thèse paradoxale et peu crédible, qui sert à brouiller les pistes et à protéger les vrais commanditaires.
Les communistes n’avaient aucun intérêt à tuer Kennedy, qui était perçu comme un modéré et un négociateur.
Kennedy avait une correspondance secrète avec Khrouchtchev, le dirigeant soviétique, pour désamorcer la crise des missiles de Cuba et éviter une guerre nucléaire. Il soutenait également le mouvement des non-alignés, qui regroupait des pays neutres ou tiers-mondistes.
Le rôle d’Israël
La thèse la plus solide et la plus documentée est celle qui implique Israël, sous la direction de David Ben Gourion, le fondateur et le premier ministre de l’État hébreu.
Israël avait des motifs, des moyens et des preuves qui le lient à l’assassinat de Kennedy.

Les motifs sont liés au conflit entre Kennedy et Ben Gourion sur la question de la bombe atomique israélienne.
Kennedy voulait empêcher Israël de se doter de l’arme nucléaire, qu’il considérait comme une menace pour la paix mondiale. Il exigeait des inspections régulières du réacteur de Dimona, où Israël fabriquait sa bombe en secret.
Ben Gourion considérait la bombe comme vitale pour la survie d’Israël, et comme un moyen de réaliser le projet sioniste. Il a démissionnera en 1963, après avoir reçu un ultimatum de Kennedy et déclarera que Kennedy était un ennemi mortel d’Israël.
Les moyens sont liés à la capacité d’Israël à infiltrer et à manipuler les États-Unis, grâce à son réseau d’agents, de sympathisants et de lobbyistes.
Israël disposait de l’appui de la CIA, de la mafia juive, de la presse et du Congrès. Israël avait aussi accès aux technologies les plus avancées, notamment dans le domaine du nucléaire, de l’espionnage et de la programmation mentale.
Les preuves sont liées aux indices et aux témoignages qui impliquent Israël dans l’assassinat de Kennedy. Parmi ces preuves, on peut citer :
- Jack Ruby, le tueur d’Oswald, qui était un agent du Mossad et de la mafia juive.
Ruby avait des contacts avec des personnalités israéliennes, et avait reçu des appels mystérieux avant et après le crime. Il a avoué avoir tué Oswald sur ordre, et a demandé à être transféré en Israël.
- Arnold Milchan, le producteur du film JFK, qui était un espion et un trafiquant nucléaire pour Israël.
Milchan avait participé au vol d’uranium enrichi aux États-Unis, et avait aidé Israël à construire sa bombe. Il a financé le film de Oliver Stone, qui dénonce le complot contre Kennedy, mais qui occulte le rôle d’Israël.
- Plusieurs personnalités israéliennes ou pro-israéliennes, qui ont fait des aveux ou des allusions sur leur rôle ou leur connaissance du complot. Parmi elles, on peut citer :
- Yitzhak Shamir, l’ancien chef du Mossad et du Lehi, un groupe terroriste sioniste, qui a déclaré : « Nous avons eu à tuer Kennedy”.
- Mordechai Vanunu, le lanceur d’alerte qui a révélé le programme nucléaire israélien, qui a affirmé : “Israël a tué Kennedy parce qu’il s’opposait à leur acquisition de l’arme nucléaire”.
- Michael Collins Piper, le journaliste américain qui a écrit le livre “Final Judgment”, qui a démontré le lien entre Israël et l’assassinat de Kennedy.
L’assassinat de John F. Kennedy et de son frère Robert est l’un des plus grands mystères de l’histoire contemporaine.
Il a eu des conséquences dramatiques pour les États-Unis et pour le monde, en ouvrant la voie à la guerre du Vietnam, à la guerre froide, à la domination israélienne et à la corruption politique.
Laurent Guyénot nous propose une enquête rigoureuse et documentée, qui met en lumière le rôle d’Israël dans ces crimes, et qui révèle la véritable personnalité et le projet politique des Kennedy.
Il nous invite à honorer la mémoire des Kennedy, et à rétablir la vérité historique.
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