Sommaire
Le CFR, le Think Tank qui contrôle les États-Unis et le monde
Dans cet article, nous vous présentons le CFR (Council on Foreign Relations-Conseil des Relations Étrangères), un groupe de réflexion privé qui influence la politique étrangère et la stratégie des États-Unis depuis un siècle.
Nous nous appuierons sur les travaux de Pierre-Antoine Plaquevent, spécialiste du mondialisme, qui a publié plusieurs ouvrages et articles et sur le sujet et que nous avons reçu lors de notre entretien mensuel pour La Lettre Confidentielle de Géopolitique Profonde.
- Nous verrons comment le CFR a été créé, quels sont ses objectifs, ses membres et ses réseaux, et comment il promeut le globalisme et l’impérialisme anglo-américain.
- Nous analyserons également la stratégie du CFR face aux nationalismes européens, à Trump et à Bolsonaro, et aux pays émergents comme le Brésil, l’Inde et la Chine.
- Enfin, nous discuterons des moyens de résister à l’hégémonie du CFR et de défendre les intérêts nationaux.

Qu’est-ce que le CFR ?
Créé en 1921, le Council on Foreign Relations (CFR) est un think tank, c’est-à-dire un groupe de réflexion qui produit des études et des recommandations sur des questions stratégiques.
Il a été fondé en 1921 à la suite du traité de Versailles et de la création de la Société des Nations, qui étaient des tentatives de créer un ordre international fondé sur le droit et la coopération.
Le CFR s’est opposé à cette vision et a plaidé pour un internationalisme et un globalisme politique, c’est-à-dire pour la création d’un gouvernement mondial qui serait dirigé par les États-Unis et leurs alliés.
Le CFR est composé de personnalités issues de la haute finance, du renseignement, de la politique et des médias, qui partagent une vision commune du monde et des intérêts américains.
Il compte parmi ses membres des présidents, des secrétaires d’État, des généraux, des banquiers, des journalistes, des universitaires.
Il dispose par ailleurs, d’un budget annuel de plus de 70 millions de dollars et d’un siège à New York, où il organise des réunions secrètes et des conférences.
Le CFR n’est pas un simple club de discussion, mais un véritable lobby qui cherche à influencer les décisions des dirigeants américains et à orienter l’opinion publique.
Il s’appuie sur un réseau d’experts, de consultants, de conseillers, qui sont en contact permanent avec les administrations, les institutions, les médias, les universités…

Le CFR élabore des scénarios, des stratégies et des plans d’action, qui sont ensuite mis en œuvre par les acteurs politiques. Il est ainsi le cerveau de la politique étrangère américaine et le principal artisan de la gouvernance mondiale.
Sa présence est notable dans différentes administrations américaines, y compris celle du président Biden, où l’on dit que plus de 200 de ses membres occupent des positions clés.
Le CFR entretient des liens avec plusieurs entités et organisations influentes, comme la CIA, la Réserve fédérale des États-Unis, la Fondation Rockefeller, le groupe Carlyle, ainsi que d’autres acteurs majeurs du capitalisme global.
Il joue un rôle central parmi environ 400 think tanks basés à Washington, influençant la diffusion de sa perspective et de ses politiques recommandées à l’échelle mondiale.
En raison de ses associations étroites avec le secteur financier, le CFR est parfois surnommé le « groupe de réflexion de Wall Street », une appellation qui souligne sa représentation des intérêts de la finance, en particulier ceux orientés vers la spéculation.

Quelle est la stratégie du CFR ?
La stratégie du CFR est fondée sur l’idée que les États-Unis sont la nation indispensable qui doit assurer la sécurité et la prospérité du monde, et qui doit donc exercer une hégémonie sans partage sur la planète.
Pour cela, le CFR utilise une stratégie qui transcende les clivages politiques et idéologiques, et qui s’adapte aux circonstances et aux opportunités.
Il s’agit d’un impérialisme invisible et furtif, qui ne se manifeste pas par des conquêtes territoriales ou des guerres ouvertes, mais par des interventions discrètes, des manipulations, des pressions, des alliances, des coups d’État, etc.
Le CFR a pour objectif de dominer l’île mondiale, c’est-à-dire l’ensemble des continents eurasiatique, africain et océanien, qui concentrent la majorité de la population, des ressources et des puissances émergentes.
Pour cela, il cherche à empêcher l’émergence de toute puissance rivale, à diviser et à affaiblir les nations et les peuples, à contrôler les flux économiques, énergétiques, migratoires, etc.
Il utilise pour cela des organisations internationales, comme l’ONU, l’OTAN, l’OMS, qu’il finance et dirige, et qui lui servent de relais et de légitimation.



Il utilise aussi des mouvements sociaux, comme les droits de l’homme, le féminisme, l’écologie, qu’il instrumentalise et finance, et qui lui servent de diversion et de subversion.
Le CFR a pour projet de changer la composition ethnique et culturelle de l’Europe, qui est considérée comme un obstacle à son hégémonie.
Pour cela, il encourage et organise l’immigration massive de populations extra-européennes, qui sont censées apporter de la diversité et de la richesse.
Il s’agit en réalité d’un grand remplacement, qui vise à détruire les identités, les traditions, les solidarités, les souverainetés, des peuples européens, et à les transformer en consommateurs dociles, déracinés, métissés, sans histoire ni avenir.
Il a une capacité d’adaptation, qui lui permet de changer de tactique et de discours, selon les besoins.
Le CFR a mené des guerres au nom de la démocratie et des droits de l’homme, qui ont fait des millions de morts et de déplacés.
- Il a soutenu des coups d’État, des révolutions colorées, des sanctions économiques, des opérations secrètes, pour renverser des régimes qui lui déplaisaient.
- Il a créé et financé des groupes terroristes, comme Al-Qaïda ou l’État islamique, pour déstabiliser des régions stratégiques.
- Il a orchestré des crises sanitaires, comme le covid, pour imposer des mesures liberticides et autoritaires. Il a instrumentalisé des mouvements sociaux, comme le black lives matter, pour diviser et affaiblir les sociétés.
Le CFR a été créé pour accompagner la fin de l’Empire britannique et le début de l’Empire américain, qui a marqué le XXe siècle.
Aujourd’hui, nous assistons à la fin de l’Empire américain et au début d’un nouveau cycle, qui sera marqué par le retour des puissances continentales, comme la Russie, la Chine, l’Inde, etc.

Quelles sont les conséquences pour l’Europe ?
Le CFR est un ennemi de l’Europe et des peuples, qui subissent les conséquences de sa domination.
Il est responsable de la plupart des crises et des conflits qui secouent le monde et affectent directement ou indirectement les intérêts et la sécurité des Européens, ainsi que de la dégradation de la situation économique, sociale, politique et culturelle des pays européens, qui sont soumis à une austérité, une perte de souveraineté, une dissolution de leur identité et à une islamisation de leur territoire.
Le CFR contrôle les réseaux métapolitiques, c’est-à-dire les think tanks, les fondations, les ONG, ou les médias qui diffusent des idéologies et des narratifs pour manipuler l’opinion publique et orienter les choix politiques.
Il combat les dissidents et les nationalistes, qui sont les seuls à s’opposer à son agenda, en les diabolisant, en les censurant ou en les infiltrant pour les neutraliser. Il cherche à imposer un politiquement correct, qui est une forme d’autoritarisme qui cache la réalité des rapports de force et des intérêts en jeu.
Le CFR n’est pas invincible, il a des limites et des failles. Il affronte une résistance interne, comme celle de Trump ou d’une partie de la bourgeoisie américaine, qui ne partagent pas sa vision globaliste et qui défendent leurs intérêts nationaux.
Il fait face à une contestation externe, comme celle de la Chine ou de la Russie, qui sont des puissances montantes et qui défient son hégémonie.
Il provoque aussi une prise de conscience d’une partie de la population, qui se rend compte de la supercherie et se révolte contre le système.

L’exemple de Trump et du CFR
L’exemple de Trump et du CFR illustre bien la lutte entre deux camps, qui s’opposent sur la scène politique américaine.
- Trump représente une partie de la bourgeoisie, ayant des intérêts plus nationaux, qui veut protéger l’industrie, le commerce, l’emploi, la sécurité, la souveraineté des États-Unis.
- Le CFR représente la pure bourgeoisie internationaliste, qui veut favoriser la finance, le libre-échange, la mondialisation, l’immigration, l’interventionnisme, la gouvernance mondiale.
Il y a un bras de fer entre les deux camps, qui se manifeste par des coups bas, des scandales, des procès, des élections truquées, etc…
Le covid et le Black Lives Matter ont été utilisés pour saper le bilan de Trump.

Comment combattre et résister au CFR ?
Le CFR est un ennemi redoutable, qui dispose de moyens considérables, de réseaux puissants, de stratégies efficaces et de masques trompeurs.
Pour lutter contre une telle entité, il faut avoir une vision globale et stratégique, qui permette de comprendre les enjeux et les acteurs du monde contemporain.
Il faut s’inspirer du modèle du CFR, qui est un exemple d’organisation, de coopération et de planification, et se doter d’outils de réflexion, d’information, de formation, de communication, qui permettent de se former, de s’informer, de se mobiliser et de se coordonner.
Il ne faut pas se laisser distraire par les problèmes locaux ou les ennemis apparents, qui sont souvent des leurres ou des boucs émissaires, ni tomber dans le piège de l’islamisation ou de l’immigration, qui sont des conséquences et non des causes, et qui sont utilisés pour diviser et affaiblir les peuples.
Il est vital de se concentrer sur le véritable ennemi, qui sont le CFR et ses relais, les responsables de la situation actuelle.
Il ne faut pas craindre d’être traité de complotiste, de raciste ou de fasciste, qui sont des étiquettes visant à discréditer et à intimider ceux qui osent dire la vérité.
Il faut au contraire assumer ses convictions, ses valeurs, son identité, les défendre avec fierté et courage et se souvenir que la lutte des classes est une réalité géopolitique, tandis que l’impérialisme est le stade suprême du capitalisme, comme l’a expliqué Lénine.
Nous vous recommandons les travaux de Pierre-Antoine Plaquevent, qui publie des articles de fond sur la revue Géopolitique Profonde et diffuse des dossiers de fond sur son site, Strategika.
Il travaille actuellement à deux ouvrages sur ces thématiques.
Retrouvez les articles de Pierre-Antoine Plaquevent dans la Lettre Confidentielle !

Découvrez aussi ces sujets
ISRAËL A TUÉ LE CHEF DU HAMAS : LE HEZBOLLAH PROMET UNE RIPOSTE MORTELLE | GPTV ACTU
MESSE NOIRE : LA CÉRÉMONIE DES JO EST UNE OPÉRATION PSYCHOLOGIQUE DE MASSE ! | GPTV
PHILIPPE PASCOT RÉVÈLE LA CORRUPTION TOTALE ET SCANDALEUSE DE LA RÉPUBLIQUE DE MACRON ! | GPTV
UN ÉTÉ 2024 DÉCISIF : ENTRE ORDO AB CHAO ET JEUX OLYMPIQUES
LE MONDIALISME ENNEMI DU PEUPLE AVEC SALIM LAÏBI
SUSPENDU POUR AVOIR CRITIQUÉ LA POLITIQUE ÉTRANGÈRE FRANÇAISE AVEC FRANKLIN NYAMSI