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CHAOS AU PARLEMENT JAPONAIS : LA LOI SUR L’IMMIGRATION DÉCLENCHE DES AFFRONTEMENTS BRUTAUX

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LE PARLEMENT JAPONAIS S'ÉCHAUFFE AU SUJET DE LA RÉFORME DE L'IMMIGRATION

L’immigration pose problème au Japon

Plusieurs échauffourées ont éclaté au parlement japonais vendredi après l’adoption d’un projet de loi visant à réviser la loi sur l’immigration du pays et permettant aux autorités d’expulser rapidement les ressortissants étrangers cherchant à obtenir le statut de réfugié dans le pays.

Des législateurs japonais se disputent lors d'un vote en commission sur des projets de loi relatifs à la sécurité à la chambre haute du parlement à Tokyo,
Des législateurs japonais se disputent lors d’un vote en commission sur des projets de loi relatifs à la sécurité à la chambre haute du parlement à Tokyo, jeudi 17 septembre 2015. (AP Photo/Eugene Hoshiko)

Le leader politique de gauche Taro Yamamoto, un ancien acteur, a tenté de bloquer l’adoption du projet de loi en utilisant la force physique, se jetant sur d’autres législateurs pour tenter d’empêcher le vote.

Traduction :
Voici des images plus longues de la bagarre, diffusées par la NHK

M. Yamamoto a par la suite expliqué à ses partisans que ses actions étaient motivées par la crainte de pertes de vies humaines.

La réforme de l’immigration a été adoptée par la coalition gouvernementale du Premier ministre Fumio Kishida et d’autres partis conservateurs.

Le projet de loi permet au Japon d’expulser les ressortissants étrangers qui ont demandé le statut de réfugié plus de deux fois et qui n’ont pas fourni de justification légitime pour le faire.

Actuellement, les ressortissants étrangers qui demandent l’asile sont protégés contre l’expulsion, mais le gouvernement a déclaré que des personnes ont abusé du système pour rester au Japon pendant de longues périodes.

« La révision permettra également aux ressortissants étrangers menacés d’expulsion de rester en dehors des centres de détention, à condition qu’ils soient supervisés par des parents ou des personnes qui les soutiennent. La décision d’autoriser ou non les étrangers détenus à vivre en dehors des centres de détention dans le cadre du système de surveillance sera réexaminée tous les trois mois. »

« Toutefois, les opposants ont exprimé leur inquiétude quant au fait que la révision pourrait conduire au rapatriement d’individus susceptibles d’être persécutés ou même de perdre leur vie s’ils devaient être renvoyés dans leur pays d’origine. »

« Des dizaines de manifestants se sont tenus devant le bâtiment du parlement vendredi, brandissant des banderoles et criant « Arrêtez la mauvaise révision ! » et « Abandonnez le projet de loi ! ». À l’intérieur du parlement, les législateurs de l’opposition se sont relayés pour faire des discours de protestation. »

The Epoch Times

« Le projet d’amendement ne contient pas de garanties procédurales suffisantes pour s’assurer que les réfugiés ne sont pas renvoyés dans des pays où ils risquent d’être persécutés en raison de leur race, de leur religion, de leur nationalité, de leur appartenance à un groupe social particulier ou de leurs opinions politiques, comme l’exige la loi sur les réfugiés », a déclaré Human Rights Now (HRN) dans un communiqué.

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Source : ZeroHedge