Sommaire
Christine Deviers-Joncour, la femme qui dérange
Christine Deviers-Joncour, ancienne lobbyiste et écrivaine française, a été au centre de l’affaire des frégates de Taïwan, un scandale de corruption impliquant des personnalités politiques françaises dans la vente de navires de guerre à Taïwan.
En 2012, elle a publié un roman d’anticipation intitulé « In silico, la cité des abysses », décrivant une société dystopique où les humains sont réduits en esclavage par une intelligence artificielle.
Aujourd’hui, elle dénonce le projet mondial des élites visant à la dépopulation et au contrôle, qu’elle a découvert en écoutant Jacques Attali.
Ce projet se manifeste selon elle à travers la crise sanitaire, les vaccins, la guerre en Ukraine et la corruption du système judiciaire et fiscal français.
Dans l’entretien qu’elle nous a accordé, elle partage son expérience de la prison, les trahisons et menaces qu’elle a subies et sa lutte pour survivre. Elle évoque également son histoire d’amour avec Roland Dumas, son mépris envers l’État et ses espoirs pour l’avenir.

Son parcours et son livre
Christine Deviers-Joncour a été recrutée en 1989 par Elf Aquitaine, la première entreprise pétrolière française, pour établir une liaison entre la direction de la société et le ministère des Affaires étrangères français, notamment le Quai d’Orsay.
Elle occupait ce poste avec un salaire de 11 000 francs par mois et une carte de crédit illimitée et travaillait également pour Thomson Thalès, un groupe d’électronique de défense, dans le but de lever l’embargo sur la vente de frégates à Taïwan, qui avait été imposé par la Chine.
En 1997, l’affaire des frégates de Taïwan a éclaté, mettant en lumière des commissions et rétrocommissions versées à des personnalités politiques françaises en échange de la vente de navires de guerre à Taïwan.
Christine Deviers-Joncour a été impliquée dans cette affaire, ce qui a conduit à son emprisonnement pendant six mois à Fleury-Mérogis.
Par la suite, elle a été ruinée financièrement par ses avocats et les impôts. Elle a également été trahie par Roland Dumas, alors ministre des Affaires étrangères et son amant, qui a nié avoir reçu de l’argent d’Elf.
En 2012, elle a publié un roman d’anticipation intitulé « In silico, la cité des abysses », décrivant une société dystopique où les êtres humains sont asservis par une intelligence artificielle, qui les contrôle à l’aide de puces implantées dans leur cerveau.
Elle a anticipé certains éléments de la crise sanitaire actuelle, qu’elle considère comme un moyen de dépopulation et de contrôle orchestré par les élites
Elle affirme que les vaccins visent à stériliser et éliminer les individus, en incorporant des nanoparticules permettant de les surveiller et de les manipuler.
Néanmoins, elle estime que le plan des élites est voué à l’échec car ils ont agi trop rapidement et de manière excessive, et que de plus en plus de gens se réveillent et se mobilisent.

La guerre en Ukraine et le rôle de l’OTAN
Christine Deviers-Joncour a apporté son soutien aux habitants du Donbass, région de l’est de l’Ukraine qui résiste à l’agression du gouvernement ukrainien, soutenu par l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord).
Pour financer l’aide humanitaire aux civils du Donbass, qui subissent des bombardements et des privations, elle a vendu ses dessins.
Lors de ses actions, elle a rencontré les dirigeants de la République populaire de Donetsk, une entité séparatiste pro-russe, qui ont exprimé leur volonté de paix et de dialogue.
Elle a également eu l’occasion de rencontrer des soldats français qui se sont portés volontaires pour défendre le Donbass. Ces soldats lui ont rapporté les atrocités commises par les forces ukrainiennes dans la région.
Christine Deviers-Joncour dénonce le rôle de l’OTAN, qu’elle estime chercher à provoquer la Russie et à déclencher une guerre mondiale.
Selon elle, Vladimir Poutine, le président russe, a fait preuve de patience et de stratégie face aux provocations de l’OTAN, évitant ainsi le piège tendu par les élites.
Elle voit la Russie comme le dernier rempart contre le « nouvel ordre mondial », considérant que la Russie représente un espoir pour les peuples souhaitant préserver leur souveraineté et leur identité.
Le système judiciaire et fiscal français
Christine Deviers-Joncour critique sévèrement le système judiciaire et fiscal français, qu’elle accuse d’être corrompu et de servir les intérêts des élites
Elle a été accusée de détournement d’argent, bien qu’elle ait seulement suivi les ordres de ses employeurs.
Elle a vu Alfred Sirven, le numéro 2 de Elf, distribuer des valises de billets aux politiques, et a appris que le ministre du Budget était impliqué dans la redistribution de l’argent des frégates.
Bien qu’elle connaisse les noms des bénéficiaires, elle refuse de les divulguer, par respect pour la présomption d’innocence et par crainte de représailles.

Elle a été emprisonnée à Fleury-Mérogis pendant six mois, dans des conditions de vie épouvantables.
Elle a travaillé à la bibliothèque de la prison, où elle a obtenu un diplôme de bibliothécaire et où elle a entendu les souffrances des autres détenus.
Elle a été libérée sous caution d’un million de francs, une somme qu’elle a dû emprunter à sa famille.
Ruinée par ses avocats, qui lui ont demandé des honoraires exorbitants, le fisc, lui a quant à lui réclamé des impôts sur des sommes qu’elle n’a jamais touchées.
Elle a également été victime de chantage et de harcèlement, et a dû vendre sa maison familiale pour payer ses dettes.
Les menaces et l’avenir
Christine Deviers-Joncour affirme qu’elle a été confrontée à des menaces de mort à plusieurs reprises et qu’elle a bénéficié de la protection d’anciens membres des services secrets qui lui ont confié des informations confidentielles.
Elle est convaincue que sa connaissance des secrets des élites et ses dénonciations publiques font d’elle un témoin gênant.
Elle suspecte d’avoir été visée par un contrat visant à mettre fin à sa vie, commandité par le cabinet Kroll, une société américaine spécialisée dans le renseignement économique, mandatée par les États-Unis pour déstabiliser Elf et s’emparer de ses actifs.

Elle exprime son espoir et sa confiance dans la capacité du peuple à se révolter contre le système et considère qu’il est essentiel de maintenir un esprit optimiste et courageux tout en luttant pour la vérité et la justice.
Selon elle, un grand changement est en cours, et une nouvelle ère est sur le point de s’ouvrir, où les êtres humains retrouveront leur liberté et leur solidarité.
Elle exprime son amour pour Roland Dumas, qu’elle n’a jamais cessé d’aimer malgré sa trahison, affirme lui avoir pardonné et espère qu’il se repentira. Elle reconnaît avoir commis une faute, mais assume ses actes et n’éprouve aucun regret.
Quittez la dictature et émancipez vous du système dès maintenant :

Découvrez aussi ces sujets
Pouvoir judiciaire en France : entre réformes, laxisme et corruption
Le pouvoir judiciaire en France : cadre juridique acteurs et enjeux
Nazisme : origines idéologiques et chute d’un régime totalitaire
Fortune de Donald Trump : un levier décisif de sa victoire face à Kamala Harris
Le Président du Sénat : rôle, élection et avantages
Le fascisme : ascension et déclin d’une idéologie entre autoritarisme, tradition et contrôle économique