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La décadence : jusqu’à quand ?
Accrochez vos ceintures car nous avons une nouvelles folie venu tout droit des États-Unis. Faire des câlins aux arbres est devenu une thérapie et maintenant, place à l’écosexualité ! Alors on pose le cerveau et décortiquons ce nouveau phénomène ensemble, avant qu’il ne fasse des petits chez nous en Europe.
Ce courant provient d’une femme, Sonja Semyonova, entre la quarantaine et la cinquantaine. Elle s’est autoproclamée « écosexuelle » après être tombée amoureuse d’un chêne, affirmant que cela lui procure une énergie érotique.
Elle décrit l’écosexualité comme la perception romantique, sensuelle et attirante de la nature, souvent en imaginant la Terre comme un amant. Cette pratique ne concerne pas le sexe physique avec la nature, mais plutôt une exploration de l’érotisme à travers une profonde connexion et une appréciation pour le monde naturel.
Sonja Semyonova est une guide d’auto-intimité et éducatrice de sexe somatique, (ne comptez pas sur moi pour faire une plus large explication). Elle dit avoir développé des sentiments pour les plantes après son déménagement à l’île de Vancouver.
Elle explique avoir ressenti une connexion particulière avec un chêne lors de ses promenades quotidiennes durant le confinement. Elle décrit une sensation d’être petite et soutenue, une expérience qui lui procure une énergie similaire à celle ressentie dans les débuts d’une relation amoureuse.
Elle suggère que beaucoup de gens ont déjà une forme de connexion écosexuelle sans le savoir, vouloir faire des pique-niques dans les parcs ou randonner dans la nature en seraient des exemples.
Alors arrêtons le massacres cher Sonja, et non ! Aimer randonner ne fait pas de nous un écosexuel. L’écosexualité est un problème psychologique de personnes dépressives, qui n’ont plus aucuns repères, au point de tomber dans une anthropomorphisation malsaine et perverse de la nature.
C’est une pure approche narcissique et égoïste basée sur la satisfaction personnelle, une sorte d’indulgence personnelle plutôt qu’une véritable tentative de résoudre des problèmes environnementaux.
Fort heureusement, ce courant n’est sûrement que passager et peu de fidèles rejoindront Sonja dans son délire. Si cela la rend heureuse, nous sommes heureux pour elle. Mais nous espérons dans le même temps ne pas voir apparaître le terme “écophobe” dans les années à venir.

Franck Pengam | Fondateur de Géopolitique Profonde
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