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Tensions entre l’UE et la Turquie
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré samedi 16 septembre dernier, qu’Ankara pourrait « se séparer » de l’UE si nécessaire, suite à la publication d’un rapport du Parlement européen rejetant la possibilité d’une adhésion prochaine de la Turquie à l’UE.
Le rapport suggère plutôt à l’UE d’explorer « un cadre parallèle et réaliste », tel qu’une union douanière, pour déterminer ses liens avec Ankara.
M. Erdogan a déclaré aux journalistes :
« L’UE essaie de se séparer de la Turquie. »
« Nous évaluerons ces développements et, si nécessaire, nous pourrons nous séparer de l’UE. »
Le ministère turc des Affaires étrangères a déclaré :
« Le rapport du Parlement européen contenait des allégations infondées et des préjugés. »
« Il s’agit d’une approche superficielle et non visionnaire des liens qui unissent la Turquie et l’UE. »
La libéralisation des visas, qui permettrait aux citoyens turcs de voyager sans visa dans l’Union européenne pendant de longues périodes, est l’une des principales raisons pour lesquelles la Turquie souhaite adhérer à l’UE.
De nombreux citoyens turcs travaillent dans des pays de l’UE, notamment en Allemagne, et l’adhésion de la Turquie à l’UE les libérerait de la procédure bureaucratique difficile qu’implique l’obtention d’un visa.
Le rapport du Parlement européen fait suite aux efforts renouvelés de la Turquie pour adhérer à l’UE.
Au début de l’été, le président Erdogan a tenté de lier l’adhésion de la Turquie à l’UE à l’approbation de la candidature de la Suède à l’OTAN.

Cependant, les fonctionnaires de l’UE ont refusé de lier les deux questions, citant les violations des droits de l’homme et la détérioration de l’État de droit en Turquie sous Erdogan.
Le principal législateur sur le dossier, le socialiste espagnol Nacho Sánchez Amor, a déclaré lors de l’adoption du rapport mercredi dernier :
« Nous avons récemment constaté un regain d’intérêt de la part du gouvernement turc pour la relance du processus d’adhésion à l’UE. »
« Cela ne se produira pas en raison de négociations géopolitiques, mais seulement lorsque les autorités turques montreront un réel intérêt à mettre fin au recul continu des libertés fondamentales et de l’État de droit dans le pays. »
Les fonctionnaires de l’UE accusent M. Erdogan d’étouffer les médias et d’emprisonner les dissidents, notamment lors de la répression qui a suivi le coup d’État manqué de 2016, que M. Erdogan a imputé au « mouvement Gulen ».
L’occupation par la Turquie d’une partie de Chypre, membre de l’UE, a également conduit les responsables européens à critiquer M. Erdogan.
En 2018, le Conseil européen a déclaré dans un communiqué que les négociations d’adhésion de la Turquie à l’UE « sont au point mort ».
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Source : ZeroHedge
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