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Le Great Reset poursuite tranquillement son chemin
À l’heure où le gouvernement Borne fait passer en force la nouvelle réforme de retraites réclamée par la Commission européenne (BlackRock) et où les dernières agitations politiques et médiatiques continuent à faire diversion, les ravages de l’inflation et la crise énergétique mondiale continuent leur chemin.
En effet, malgré une tension populaire croissante, l’Agenda 2030 et l’accomplissement du Great Reset, poursuivent leur développement. Et bien que nous soyons probablement en train d’inaugurer la troisième phase de la Grande Réinitialisation avec les prémices d’une crise bancaire mondiale, les tensions populaires et manifestations encourageantes n’ont pas encore assez d’intensité pour inquiéter véritablement le pouvoir davosien.
En France, la fausse opposition politique (la NUPES en tête) qui a contribué, il y a moins d’un an, à faire élire Emmanuel Macron, joue pleinement son rôle d’opposition contrôlée. Le gauchisme médiatique composé désormais de wokistes, de blackblocks antifa et d’écologistes 2.0 monopolise la parole publique.
Si bien que cette opposition de théâtre dicte presque (avec le gouvernement Borne) le narratif médiatique à grand coup d’agitations et de « buzz ».
Celle-ci empêche également la jonction et l’agrégation d’autres parties du peuple, la France du travail (petits et moyens entrepreneurs, artisans et indépendants en difficulté, salariés aux valeurs traditionnels, etc.) dans ce vaste mouvement de contestation et d’hostilité envers la Macronie.
La Révolte n’est pas effective, car le pouvoir macronien et la gauche politique parviennent encore à semer la division dans les rangs du peuple.
Le « Blocus Challenge » promu par le député prépubère étudiant Louis Boyard est d’ailleurs symptomatique de cette fausse opposition au gouvernement. Mais les tensions populaires (débarrassées de la fausse opposition) et la foule présente dans les rues pourraient néanmoins se transformer en un mouvement sérieux dans les semaines à venir.
Car dans le même temps, le gouvernement déroule un narratif usé, symbolisé par les éternelles promesses du ministre de l’Économie Bruno Lemaire, qui assure aux Français les plus modestes qui voient l’inflation alimentaire s’envoler, que son gouvernement met tout en œuvre pour éviter un « mars rouge » et qu’au moins jusqu’au mois de juin 2023, le gouvernement va mettre en place des mécanismes anti-inflation.
Dans ce même registre Bruno Lemaire, a réagi aux paniques bancaires aux États-Unis en indiquant que la faillite de SVB n’avait aucune chance de se propager au secteur bancaire français et européen.
Quelques jours après les « Calm down » de notre grand dadais de Bercy, le réel a encore une fois démenti les propos du ministre de l’Économie, à la suite, des plongeons de plusieurs banques françaises et européennes le mercredi 15 mars 2023, puis la faillite de Crédit Suisse, racheté depuis par UBS (banque helvétique numéro 1).
N’oublions pas aussi que le même Bruno Lemaire promettait, il y a tout juste un an (1er mars 2022), d’effondrer l’économie russe et de la mettre à genoux…

Les ménages français modestes sont donc certainement effrayés de constater que le plus (con)pétent des ministres de l’économie va continuer de s’occuper de leur sort, dans un contexte géopolitique qui se tend de plus en plus.
Le véritable enjeu de ce début d’année est bien la crise mondiale de l’énergie qui accroit encore un peu plus la hausse globale de l’inflation.
Et si la question des retraites est importante (manipulée par les syndicats et partis objectivement alliés à Macron), et que les prémices de la crise bancaire font craindre le pire, c’est bien la question de la destruction des emplois, des faillites d’entreprises de l’économie réelle et la préservation du tissu économique national (c’est-à-dire du travail) qui doit encore capter notre attention dans cette séquence.
L’éventuelle crise bancaire qui commence, à l’initiative de JPMorgan, BlackRock, etc. à travers de énièmes épisodes de délits d’initiés, ne produira ses conséquences que dans quelques semaines. Peut-être à l’automne prochain comme semble l’annoncer Christine Lagarde.
La question cruciale et directe qui doit nous préoccuper est bien celle de la hausse de l’inflation. D’ailleurs, les banquiers centraux et l’establishment financier international ont démontré qu’ils étaient pour l’instant prêts à tout pour éviter une crise bancaire, quitte à détruire les monnaies fiat.
Les comportements de la Réserve Fédérale et de la Banque nationale Suisse en témoignent puisqu’ils ont mis la main à la poche du contribuable pour sauver le Crédit Suisse et le revendre ou encore éviter la contagion temporaire aux banques institutionnelles suite à la faillite de SVB chez l’oncle Sam.
Vers l’Hyperinflation ?
Tout le monde le constate jour après jour, les politiques criminelles des banques centrales occidentales (américaine et européenne) couplées à la crise énergétique provoquée, plombent l’économie et le pouvoir d’achat des Français.
Ainsi, la flambée des prix de l’énergie a fait reculer le pouvoir d’achat de la population entre janvier 2021 et juin 2022, selon l’Insee. La baisse la plus forte est évidemment supportée par les ménages les plus modestes. Car les effets redistributifs de la « mesure soviétique » du bouclier tarifaire sont concrètement très ambigus.
Concernant la poussée de l’inflation alimentaire, celle-ci est très loin de disparaitre malgré les promesses gouvernementales de la fin de l’année 2022 (cf les déclarations de 2022 d’Olivier Véran).
La hausse des prix a atteint officiellement 6,2 % sur un an, en février, selon l‘Insee.
Alors que le pic aurait dû être passé (selon les annonces gouvernementales de 2022), les tensions persistantes sur les prix de l’alimentation discréditent les anciennes prévisions d’inflation des instituts statistiques et des banques centrales (Banque de France et BCE)
L’inflation perçue comme temporaire après la crise sanitaire s’est donc officiellement installée l’an dernier. Entre les effets persistants de la reprise post-Covid et les conséquences des sanctions prises contre l’invasion russe en Ukraine, la hausse des prix a connu une progression marquée en 2022.
Contrairement à ce qui a été repris par le narratif médiatique à la fin de l’année 2022 et au début d’année 2023, il n’y a pas eu de coup d’arrêt à la baisse de l’inflation dans la zone euro.
Au contraire, les prix à la consommation ont encore chauffé en février. Selon Eurostat, l’inflation dans la zone euro a atteint 8,5 % le mois dernier sur un an, contre 8,6 % en janvier.
Mais en réalité, chose plus grave, l’inflation se diffuse de plus en plus largement dans l’économie, alors que la pression sur l’énergie a diminué de manière concrète à la fin 2022 et en ce début d’année 2023.
Signe que l’économie est en phase aggravée d’effondrement et de soviétisation, le gouvernement Borne a relancé l’idée d’un énième « chèque » face à l’inflation.

L’idée d’un chèque alimentaire, lancé par Bruno Lemaire, a donc refait surface. Il serait alors destiné aux ménages modestes, avec l’annonce d’une expérimentation sur une base territoriale.
Avec les dernières secousses du secteur bancaire international, certains se posent encore la question : quand les économies française, européenne et mondiale vont-elles s’effondrer ?
La réponse est qu’elles sont en train d’imploser depuis plusieurs mois déjà, et nous avons des exemples concrets tous les jours sous les yeux.
Sauf que le Grand Récit officiel n’a pour l’instant, pas validé l’étape de choc, comme il l’avait fait avec la faillite provoquée de Lehman Brothers en 2008.
Pourtant le cycle ultra inflationniste (annoncé ici dès 2020 et dans mes ouvrages) et la crise énergétique mondiale qui participe à accroitre le premier, sont sous nos yeux.
Mais la question que l’on doit se poser aujourd’hui pour parvenir à trouver des solutions, c’est qui nous conduit au bord du précipice et par quels moyens nous y conduit-on ?
Est-ce véritablement Vladimir Poutine et la guerre en Ukraine qui sont les responsables de notre délabrement matériel et spirituel ?
Depuis la proclamation de la phase 2 du Great Reset, l’administration Biden et les instances oligarchiques de l’UE ont insisté sur le fait que tout incombe à Poutine et aux actions militaires de la Russie en Ukraine. Or sans verser dans la Russophilie et Poutinolatrie, on peut constater que ce n’est pas le cas.
Et même si Poutine (avec la Chine et les BRICS) mène une guerre à l’axe euro-atlantiste, celle-ci est pour l’instant davantage économique que militaire. Comme en témoigne la dernière déclaration du chef du Kremlin qui souhaite élargir l’utilisation du yuan dans ses échanges commerciaux avec les pays d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine.
L’Ukraine, qui est au centre du narratif en Occident et qui est un proxy de l’OTAN n’est pas le sujet central (et cela malgré les morts et les destructions de vies humaines) du chapitre qui est en train de s’écrire devant nous. Derrière la guerre en Ukraine et le narratif de IIIème guerre mondiale, il y a surtout la destruction programmée de l’Europe occidentale par l’hyperclasse transnationale.
En réalité, nous l’avons déjà indiqué, la crise énergétique (qui est une crise du coût de la vie orchestrée par les élites de Davos) est une stratégie planifiée de longue date par les milieux politiques et « corporate » occidentaux pour démanteler les économies industrielles principalement européennes au nom d’un programme vert totalitaire.
Cette stratégie trouve ses racines dans une période bien antérieure à février 2022, date où la Russie a lancé son action militaire en Ukraine. De plus l’inflation officielle a démarré bien avant février 2022 et nos problèmes sur nos réacteurs nucléaires et électriques ne sont pas le fait de Poutine.
Il est bien plus vraisemblable que le coupable soit à chercher du côté de ceux qui souhaitent impérativement nous imposer le Grand récit Vert.
Les ESG / critères environnementaux, sociaux et de gouvernance

En effet, peu de gens en parlent, mais il existe un outil qui est en train de transformer radicalement et à grande vitesse le système capitaliste mondial.
Cet instrument qui coordonne la « destruction-créatrice » imposée par le Great Reset, ce sont les ESG.
Mais alors qu’est-ce que sont les ESG ? Il s’agit de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (Environnement, Social et Gouvernance), des grandes catégories de la finance durable qui englobe les activités d’une entreprise pouvant avoir des impacts sur la société ou l’environnement.
Évidemment, issu du « Globish planétaire », le sigle « ESG » est utilisé par la communauté financière pour qualifier les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance qui constituent les trois piliers de l’analyse extra-financière.
Voilà la définition technique de ces fameux ESG.
Plus concrètement ce sont des normes au service des firmes de l’hyperclasse qui visent à transformer en profondeur les activités et entités structurant notre système économique actuel.
Pour le dire encore plus simplement, c’est un « outil moral » au service de la finance qui vise à transformer ou détruire un secteur d’activité (non inclusif, non durable, etc.) ou une entité en le privant de flux financiers (le monde du travail indépendant- petites et moyennes entreprises, secteurs stratégiques non éthique et polluant).
Car l’aspect important des ESG est bien leur caractère moral. Les trois dimensions principales composent ces critères ESG et servent donc à mesurer la durabilité et l’impact éthique d’un investissement dans une firme ou dans un domaine économique.
C’est donc par l’intermédiaire des ESG que les firmes de la Haute Finance proposent des investissements dits « responsables ». Ces dimensions et les différents critères associés à chacune d’entre elles aident à déterminer la contribution sociétale d’une entreprise sur chacun de ces aspects, et permettent d’élargir et d’enrichir l’analyse des futures performances financières des entreprises (rentabilité et risques).
Par conséquent, vous le comprenez, la question à se poser est :
« Qui fixe les critères ? Et analyse ces derniers ? »
Depuis le début de l’année 2023 en France, la question de savoir si les avocats peuvent à auditer les données ESG est officiellement sur la table. En effet, le Conseil national du Barreau (CNB) a créé un groupe de travail pour déterminer si les avocats peuvent se positionner sur la certification des rapports de durabilité.
Dans le cadre de la transposition de la directive CSRD, la France devrait autoriser d’autres professionnels que les commissaires aux comptes à auditer la fameuse « information extra-financière ».

Comme nous l’indique la presse, lors d’un colloque organisé en janvier 2022 à Strasbourg sous l’égide de la présidence de l’Union européenne, ce CNB a déclaré :
« Il s’agit d’analyse extra-financière, alors ne la laissons pas aux mains des financiers. »
« Il faut essayer de faire en sorte que ce ne soit pas uniquement les comptables qui récupèrent toute l’analyse des données ESG », a-t-il ajouté.
Contrairement à d’autres pays, la France a fait le choix d’autoriser d’autres professionnels que les commissaires aux comptes à certifier ces données.
Ainsi, vous l’aurez compris la maîtrise de ces ESG sur un territoire défini, est une mine d’or que les cohortes de professions parasites (cabinets d’audit, de conseils, d’avocats, experts-comptables) se disputent en cette période de mise en place du Monde d’Après par l’intermédiaire du Grand Récit Vert.
Historiquement les ESG sont anciens, certains les font naitre avec les Quakers en 1652 de l’autre côté de l’Atlantique mais ils apparaissent réellement après la Première Guerre mondiale dans les années folles à la Bourse de New York par l’intermédiaire de la création des premiers fonds dits éthiques, notamment le Pioneer Fund en 1928 (juste avant la Grande Dépression).
À partir des années soixante 70, quelques mois après la désindexation du dollar avec l’or par le président Richard Nixon (sous les conseils de Milton Friedman), on voit naitre l’un des premiers gros fonds éthiques : le Fonds Dreyfus du 3ème siècle. Ce fonds a été lancé par un certain Jack Dreyfus avec l’aide de plusieurs banques américaines.
C’est le début de l’épopée de ce genre de fonds aux États-Unis. Ce type de fonds d’investissement se différencie des autres, car par principe ils excluent tout secteur ou entreprise qui œuvre dans les activités considérées comme immorales dont les actions sont caractérisées comme relevant du péché.
C’est donc aussi en 1971 qu’on voit apparaître le premier fonds intégrant des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans les processus d’investissement avec la naissance du Pax World Fund. À la fin de cette décennie, à Wall Street, on constate la naissance de nouvel activisme actionnarial et la mise en valeur de la responsabilité des entreprises.
Dans l’Hexagone, l’investissement responsable et le placement éthique apparaissent seulement dans les années 1980, principalement par l’intermédiaire d’organisations religieuses catholiques.
En 1992 le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) avec la signature de la Déclaration des institutions financières sur l’environnement et le développement durable qui deviendra le Finance Initiative marque le début de la tendance actuelle sur l’investissement responsable promue dans le secteur financier.
Au tournant de la décennie 2010, après la crise des Subprimes de 2008 où la responsabilité des acteurs financiers a été mise en cause, l’investissement socialement responsable (ISR) – qui consiste à appliquer les principes du développement durable à l’investissement – s’est donc banalisé.
Ainsi, désormais avant d’investir dans une entreprise, les gérants des fonds ISR sont censés ne pas regarder uniquement les données financières (l’argent qu’elle gagne), mais les pratiques (comment elle le gagne). Les investisseurs en « Investissement socialement responsable » intègrent à leurs décisions des critères relatifs à l’environnement, au social et à la gouvernance, abrégés « ESG ».
Autant vous le dire tout de suite, les ESG sont un symbole de la corruption et de l’hypocrisie du système capitaliste moderne.
Car les grands acteurs (gestionnaires d’actifs, grandes banques, etc.) contrôlent les analystes de ces critères (agences de notations, cabinets d’audit, etc.).
De la même manière que les grands audits d’entreprise (KPMG avait émis un rapport favorable sur la Silicon Valley Bank, quelques jours avant sa faillite) les ESG sont des escroqueries pures et simples.
Ils sont simplement un outil redoutable pour imposer aux acteurs économiques du monde la Grande Réinitialisation, via l’Agenda 2030.
Concrètement, on l’a dit, les analyses ESG reposent sur trois critères principaux :
- Tout d’abord, les critères environnementaux (Fit for 55/ Net Zero Carbone / Programme de Développement durable de l’ONU) qui mesurent l’impact direct ou indirect de l’activité de l’entreprise sur l’environnement (par exemple : les émissions de CO2, la consommation d’électricité, le recyclage des déchets, l’impact sur la biodiversité).
- Ensuite les critères sociaux (ou sociétaux) qui portent sur l’impact direct ou indirect de l’activité de l’entreprise sur les parties prenantes (en particulier collaborateurs, clients, fournisseurs et communautés locales) par référence à des valeurs universelles (par exemple : droits humains, normes internationales du travail — sûreté, sécurité, représentation…).
On peut les identifier ces critères sociaux en examinant la vague wokiste et LGBTQI+ qui déferle sur l’Occident depuis plus d’une décennie.
Les entreprises de la Finance et les grands groupes sont des vecteurs de cette tendance comme l’illustre des campagnes de Goldman Sachs pour le LGBTQUI+ Program 2023 ou encore la création d’une culture de la diversité et de l’inclusion chez Coca-Cola Company.
- Enfin, les critères de gouvernance portent eux, sur la manière dont l’entreprise est dirigée, administrée et contrôlée (relations avec les actionnaires, son conseil d’administration et sa direction, la transparence de la rémunération des dirigeants, la lutte contre la corruption). Les nombreux scandales Airbus, TechnipFMC, Renault illustrent de leur côté la prise en compte du critère de gouvernance, ces dernières années.
WEF et ESG
En réalité, même si le Forum Économique mondial n’a pas la patern
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