LA DIPLOMATIE AMÉRICAINE DANS LES CHOUX

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Les américains sont-ils encore en capacité d’user de diplomatie ?

La politique étrangère américaine se trouve à un tournant crucial, confrontée à des défis majeurs et à une remise en question de son influence mondiale. Récemment, Washington a autorisé la livraison d’armes à sous-munitions à l’Ukraine, soulevant la réprobation de la communauté internationale, y compris des signataires de la Convention d’Oslo. Cette décision, bien que conforme aux pratiques de la Russie et de l’Ukraine, non-signataires de cette convention, a été vivement critiquée lors de la 11ème réunion des États parties à la Convention d’Oslo à Genève.

De plus, la récente réunion du G20 à Delhi a marqué un recul de l’influence politique des États-Unis. Le communiqué final ne condamne pas l’agression russe en Ukraine ni ne limite l’utilisation des énergies fossiles, reflétant l’influence croissante de la Russie et de la Chine dans les affaires mondiales. La vision occidentale n’est plus dominante, comme l’a souligné le Ministre des Affaires Étrangères indien, indiquant un changement vers une planète multipolaire.

Le groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) attire l’attention de nombreux pays, avec l’Argentine, l’Arabie Saoudite, l’Égypte, l’Éthiopie et les Émirats Arabes Unis récemment admis, et l’Iran, Cuba, le Bangladesh et le Nigéria en attente. Ce phénomène reflète un glissement du pouvoir de l’ouest vers l’est et du nord vers le sud, remettant en question la position géopolitique traditionnelle des États-Unis.

Dans le même temps, l’alliance renforcée entre la Russie et la Corée du Nord, comme en témoigne la récente rencontre entre Poutine et Kim Jong-un, symbolise un défi direct à l’influence américaine. Même aux États-Unis, la politique étrangère fait l’objet de critiques sévères, comme l’illustre le film-documentaire « Reality » de Tina Satter, mettant en lumière les inquiétudes internes concernant la diplomatie américaine.

Face à ces développements, il est crucial de repenser nos stratégies de survie et d’autonomie, notamment par le biais du Plan Anti Reset. Ce plan met l’accent sur le survivalisme, le retour à la campagne et l’expatriation comme moyens de s’adapter à un monde en mutation rapide.

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