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L’Ukraine ne dansera plus au rythme des États-Unis
Le président biélorusse Aleksander Loukachenko a accordé une rare interview de deux heures à la journaliste ukrainienne Diana Panchenko, selon le média d’État biélorusse BelTA.
M. Loukachenko a notamment déclaré que les objectifs de l’opération militaire spéciale russe avaient été atteints :
« Les objectifs de l’opération militaire spéciale russe ont déjà été atteints et la future Ukraine ne dansera pas au rythme des États-Unis. »
Il répondait spécifiquement à une question sur les circonstances dans lesquelles, selon lui, le président Poutine considérerait que les objectifs ont été atteints, dans le sens d’une « mission accomplie« .
M. Loukachenko a admis qu’il devait spéculer en réponse, en déclarant :
« Vous savez, nous n’avons pas abordé le sujet avec lui dans cet esprit, mais j’ose exprimer ma position. Les objectifs ont déjà été atteints. »
Selon lui, cela s’explique par le fait que :
« L’Ukraine ne sera jamais plus aussi agressive envers la Russie après la fin de cette guerre qu’elle ne l’était avant la guerre. L’Ukraine sera différente. »
Le dirigeant bélarussien a poursuivi :
« Premièrement, il y aura au pouvoir des gens plus prudents, plus intelligents, plus rusés, si vous voulez. Des gens intelligents. Ils comprendront que les voisins sont donnés par Dieu et qu’il faut construire des relations avec eux. »
Il semble donc que l' »objectif principal », tel que l’interprète M. Loukachenko, soit de mettre un terme définitif à la possibilité d’une nouvelle agression de l’Ukraine. Il a ensuite souligné :
« J’en suis sûr. La future Ukraine ne dansera pas au rythme des États-Unis. C’est ce que j’ai compris. Je suis absolument convaincu que Poutine le pense aussi. Je pense que c’est ainsi qu’il comprend le processus. C’est une grande leçon non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour la Russie. Pour nous, pour le monde entier. C’est une grande leçon. Nous en tirerons des leçons. La Russie aussi. »
Il est intéressant de noter que des rumeurs et des bruits en provenance de Bruxelles indiquent que l’OTAN a commencé à réfléchir à un compromis, à un moment où l’offensive ukrainienne est de plus en plus considérée comme un échec.
Toutefois, le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, reste déterminé à soutenir Kiev jusqu’à la « victoire ». Et déclare le 17 août dernier :
« Si vous voulez une paix juste et durable, le soutien militaire à l’Ukraine est le moyen d’y parvenir. Cela ne fait aucun doute. »
Et de poursuivre :
« C’est l’Ukraine, et elle seule, qui peut décider si les conditions préalables aux négociations sont réunies. Et qui peut décider, autour d’une table de négociation, quelle est une solution acceptable. Notre tâche est de les soutenir. »
Source : ZeroHedge
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