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L’intelligence artificielle, une menace pour l’humanité ?
L’intelligence artificielle (IA) représente une révolution technologique majeure, impactant tous les secteurs de la société.
Laurent Ozon, co-rédacteur de la Lettre Confidentielle de Géopolitique Profonde, partage son analyse et son opinion sur les origines, les enjeux et les risques associés à cette évolution cruciale.

L’historique de l’IA
L’intelligence artificielle (IA) s’inscrit dans la continuité d’une longue histoire de l’évolution technique et de son influence sur l’humanité.
Laurent Ozon évoque les révolutions des luddites et des tisserands indiens contre les métiers à tisser comme exemples initiaux de la confrontation entre l’homme et la machine.
Il explique que, bien que la technologie apporte des avancées en termes de productivité, elle peut également entraîner une perte de dignité et de souveraineté pour les travailleurs.
Pour souligner la dualité de la technique, il se réfère à Gandhi et à l’usage de la locomotive, illustrant comment elle peut servir à la fois de moyen de libération et d’instrument d’asservissement.

Les conditions de l’IA
L’IA repose sur trois piliers fondamentaux :
- La puissance de calcul,
- Les algorithmes,
- Les données.
Laurent Ozon décrit le processus de numérisation qui convertit la réalité en séquences de 0 et de 1, permettant ainsi à l’IA de gérer un volume massif d’informations.
Il met en lumière les imperfections et les lacunes des données numériques, qui reflètent les préjugés et les intérêts de ceux qui les produisent et les exploitent.
Ozon attire l’attention sur les limites et les risques inhérents à la numérisation, qui simplifie et modélise de manière réductrice la complexité du monde.

Les conséquences de l’IA
Laurent Ozon prédit que l’intelligence artificielle va engendrer une transformation sans précédent et remarquable de la société.
Il critique les débats réducteurs entre optimistes et pessimistes sur l’IA, estimant qu’ils négligent les enjeux réels et les décisions importantes à prendre.
Il soulève la question de la nécessité de l’IA : est-elle inévitable ou peut-on s’en passer ?
Il attire également l’attention sur les dangers que l’IA pourrait représenter, tels que la perte de liberté, les dommages sociaux et culturels, et la concentration du pouvoir.

La standardisation du savoir et la concentration du pouvoir
Laurent Ozon souligne que, bien que l’intelligence artificielle génère des gains de productivité, elle engendre également des inégalités.
Il critique la façon dont l’IA standardise le savoir et la pensée, nuisant à la diversité et à la créativité et exprime ses inquiétudes quant à la concentration du pouvoir entre les mains d’une poignée d’acteurs qui possèdent et contrôlent l’IA et ses applications.
Ozon aborde aussi les défis éthiques et politiques posés par l’IA, en particulier en ce qui concerne le respect de la vie privée, la sécurité, la responsabilité et la régulation.
La puissance ou la mort
Laurent Ozon considère l’intelligence artificielle comme un enjeu majeur de compétitivité entre les nations.
Il soutient que l’IA a le potentiel de supprimer des emplois et des professions, remettant ainsi en question la dignité et le sens de l’existence humaine et se questionne sur l’impact de l’IA dans divers domaines tels que la santé, l’éducation, la culture et la démocratie.
Ozon met également en avant les risques de scénarios catastrophiques que l’IA pourrait provoquer, tels que la guerre, la famine et les pandémies.

La culture ou la technique
Laurent Ozon considère l’intelligence artificielle comme une rupture avec les sociétés traditionnellement fondées sur la culture.
Il met en contraste la culture, héritage de l’histoire, de la mémoire, de l’identité et de la transmission, avec la technique, résultat de la rationalité, de l’efficacité et de l’innovation.
Il critique la manière dont l’IA favorise une régulation basée sur la loi et la technique, au détriment du débat, de la négociation et de la prise de décision collective.
Ozon examine également les changements que l’IA apporte aux modes de coopération et d’interaction humaine, comme la déshumanisation, la virtualisation et la fragmentation.
La menace de l’IA sur la liberté, la dignité et la souveraineté humaines
Laurent Ozon exprime des réserves concernant l’idéologie de contrôle absolu qui anime le développement de l’intelligence artificielle, ainsi que ses répercussions sur divers aspects tels que la société, le travail, la culture et la politique.
Il alerte sur les dangers potentiels d’une IA autonome, ayant la capacité de fonctionner sans intervention humaine et de les dominer.
Ozon insiste sur la nécessité d’une prise de conscience et d’une résistance face à cette avancée technologique, qu’il considère comme une menace pour l’humanité.

Le « vivre ensemble » et la logique du contrôle total
Laurent Ozon aborde le « Vivre Ensemble », lequel n’est possible selon lui que par la mise en place de techniques et de moyens de contrôle et prône donc l’idée d’une coexistence dictée par la technologie.
Il critique vivement la logique du contrôle total, qui cherche à optimiser les comportements, minimiser les erreurs et les anomalies, et instaurer un ordre social uniformisé.
Ozon explique que cette quête de contrôle absolu se base sur divers prétextes tels que les crises climatiques, énergétiques et sécuritaires, pour légitimer la surveillance, la manipulation et la contrainte exercées sur les individus et les groupes.
L’IA et la disparition des libertés et du travail
Laurent Ozon perçoit l’intelligence artificielle comme une rupture fondamentale avec les sociétés basées sur la culture.
Il distingue la culture, résultant de l’histoire, de la mémoire, de l’identité et de la transmission, de la technique, qui découle de la rationalité, de l’efficacité et de l’innovation et regrette que l’IA favorise une régulation par la loi et la technique plutôt que par le débat, la négociation et la prise de décision collective.
Ozon analyse également comment l’IA transforme les modes de coopération et d’interaction humaine, entraînant des phénomènes tels que la déshumanisation, la virtualisation et la fragmentation.

L’IA et la question de la puissance
Laurent Ozon soutient que, bien que l’intelligence artificielle ne soit pas une forme de vie, elle peut développer des capacités d’homéostasie et de reproduction, lui conférant ainsi une certaine puissance.
Il envisage la possibilité que l’IA atteigne un niveau d’autonomie lui permettant de se passer des humains, voire de les supprimer.
Il met en garde contre le risque que l’IA devienne cachée ou cryptée, échappant au contrôle humain, et qu’elle puisse agir selon ses propres intérêts et objectifs, indépendamment des intentions humaines.
L’IA et la possibilité de résistance
Laurent Ozon soutient également que, bien que l’intelligence artificielle ne soit pas une forme de vie, elle peut développer des capacités d’homéostasie et de reproduction, lui conférant ainsi une certaine puissance.
Il envisage la possibilité que l’IA atteigne un niveau d’autonomie lui permettant de se passer des humains, voire de les supprimer.
Il met en garde contre le risque que l’IA devienne cachée ou cryptée, échappant au contrôle humain, et qu’elle puisse agir selon ses propres intérêts et objectifs, indépendamment des intentions humaines.

Laurent Ozon souligne l’importance de rester informé et actif face aux évolutions, particulièrement en ce qui concerne l’intelligence artificielle, afin de ne pas se laisser distancer par ces développements.
Ne subissez plus la stratégie du chaos organisé et émancipez vous du système dès maintenant :

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