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Nous sommes bientôt à la moitié de l’année 2022 et le moins que l’on puisse dire c’est que nous sommes pleinement rentrés dans le « Monde d’Après » à l’échelle planétaire.
Certes en France, les élections (législatives, présidentielle) sont pour l’instant un des moyens qui permet de détourner l’attention du grand public, mais ce qui est certain c’est que nos vies commencent à être réellement différentes depuis quelques semaines…
Pénuries de certains produits (alimentaires, matières premières), inflation galopante, bons-primes inflation/coupons alimentaires, hystérie guerrière de dirigeants politiques non-élus (notamment avec les déclarations du Soviet Suprême européen/ la commission UE Van der Leyen), économies en grande difficulté, propagande agressive du LGBTisme et des réformes sociétales liées à la fin de vie, accélération de l’agenda Vert et de la digitalisation, le « Monde d’Après s’impose donc à nous frontalement sur de multiples plans depuis les débuts de l’année 2022.
Après le prétexte pandémique, qui n’est pas terminé et qui va être réactivé, comme l’a parfaitement expliqué Bill Gates. Puis la « guerre » permanente depuis le premier trimestre 2022, il semble bien que nous inaugurions en ce moment même la 3ème phase de la Grande Réinitialisation : celle de la misère et de la famine. Les dernières unes de The Economist (notamment la dernière) ne nous ménagent d’ailleurs pas et annonce assez clairement la couleur.
Comme l’indiquent aussi certaines déclarations du secrétaire général des Nations unies ou encore du dirigeant de la Fondation Rockefeller, une autre grande crise se prépare et elle risque cette fois de toucher nos ventres et nos réfrigérateurs…
En effet, l’hyperclasse mondialisée, nous avait pourtant prévenus dès 2019 (cf couverture The Economist), les cavaliers de l’Apocalypse du Great Reset vont s’abattre sur les vestiges de l’ancien monde. La pestilence, la guerre vont donc laisser la place à la famine, sans pour autant disparaitre.
Tous ces thèmes liés au projet de Grande Narration (éléments de langage et habillage marketing du Great Reset) visent à nous faire accepter le monde que notre établissement politique nomade et apatride est en train de nous construire : le fameux Build Back Better !
Krach financier et dépression en cours
Ainsi, pour tous ceux qui suivent l’actualité financière d’un œil aguerri, nous avons pu constater que la fin de l’énorme bulle spéculative de la Tech tant attendue était en cours depuis plusieurs semaines. En réalité depuis la fin de l’année 2021, les petites valeurs tech avaient déjà commencé à chuter.
Mais depuis ce mois de mai, nous pouvons véritablement parler d’un Krach d’une envergure impressionnante, qui, il est vrai, n’attire pas vraiment l’attention des grands médias.
Cependant tous les petits boursicoteurs qui ont assisté aux profits et aux capitalisations boursières records comprennent que l’embellie fabriquée de 2021 est désormais terminée sur les marchés financiers.
Évidemment cette tendance va dans la continuité des politiques des grandes banques centrales qui prévoient et commencent à pratiquer de légères hausses des taux d’intérêt. Ce qui a pour conséquence, dans une économie mondiale totalement alchimique et administrée depuis les mesures de « quoiqu’il en coûte » pour sauver temporairement le système, de sanctionner automatiquement les entreprises cotées en bourse puisque l’argent va naturellement sur ces nouvelles obligations étatiques (réputées plus sûres que les actions) et donc celles-ci deviennent plus rémunératrices que les anciennes.
Par conséquent, c’est au tour des géants de la technologie d’être touchés par les prémices du grand cataclysme financier mondial. Pour l’anecdote, Jeff Bezos (Amazon) a déjà perdu 45 milliards de dollars, tandis que la fortune d’Elon Musk a de son côté diminué de 100 milliards de dollars. Et pour ce qui est du philanthrope Bill Gates (Microsoft) reconverti pourtant dans les vaccins et l’agriculture, il s’est vu amputer de quelque 25 milliards de dollars en l’espace d’un an. La bagatelle diront certains, mais il est tout de même à noter que pour les marchés financiers, l’euphorie spoliatrice de 2021 est concrètement et officiellement terminée.
Ces derniers soutenus par le « quoiqu’il en coûte » avaient encore davantage permis le développement et l’accroissement dans des proportions pharaoniques des grandes bulles spéculatives. Et évidemment à l’heure de la proclamation officielle du Great Reset, l’une des plus importantes d’entre elles était et est encore la bulle de la tech.
Évidemment dès 2020 et en particulier 2021, nous vous avertissions (ici) en indiquant que nous étions dans « the everything bubble » (bulle obligataire, immobilière, actions, tech, cryptomonaie, etc.) et que les politiques d’investissements pour être profitables sur le long terme devaient être prudentes et se baser sur du concret/tangible.
La bulle de la Tech est donc celle qui a subi le plus, cet effet d’euphorie sur les marchés. Elle avait aussi été naturellement renforcée par l’épargne des ménages pendant les confinements et le récit médiatique autour de la nouvelle normalité (numérique).
Or, le retour de l’inflation (en force) et les annonces de la Fed qui visent à augmenter les taux d’intérêt sont en réalité en train de se répercuter sur la bourse américaine. C’est l’histoire de quelques semaines pour que la crise financière soit officielle. Même Loyd Blankfein (ancien PDG de Goldman Sachs) commence à en parler.
Petite parenthèse, chez nous en Europe, la BCE de Christine Lagarde va elle aussi être obligée d’arrêter les politiques accommodantes de surliquidités pour tenter de « lutter contre l’inflation »
Pour l’anecdote, Lagarde a également indiqué que la Banque centrale n’était pas en « mode panique » concernant l’augmentation des taux directeurs. Ce qui sous-entend que les banques centrales sont en réalité démunies face à la situation économique actuelle.
Mais pour en revenir, à l’hégémon américain, il est nécessaire de comprendre qu’en moins d’un an, presque la moitié des entreprises composant l’indice Nasdaq Composite (Bourse Technologique) ont perdu 50% de leur valeur. Tout simplement du jamais vu depuis l’éclatement de la bulle internet en 2000.
Bien que pour l’instant les grands médias en Europe ne mettent pas cette réalité sous la lumière médiatique, les États-Unis du gâteux Biden sont en réalité une nouvelle fois rentrés dans une colossale crise financière.
Pour dire les choses avec un vocable de salle des marchés : « Les géants de la technologie chutent, les prévisions financières déçoivent et la banque centrale prévoit une correction brutale car certains indicateurs de valorisation boursière pointent un niveau d’exubérance persistant ».
Ainsi, depuis le mois d’avril nous venons d’inaugurer une nouvelle grande crise financière. Sera-t-elle le cataclysme financier qui nous pend au nez depuis plusieurs décennies ? Seuls ceux qui contrôlent les banques centrales et les marchés peuvent répondre à cette question (BlackRock, The Vanguard Group ou encore le consortium de la Réserve Fédérale, les JP Morgan, Goldman Sachs)
On l’a dit, après une année 2021 qui fut complètement folle pour les différentes bourses mondiales, 2022 marque le point de basculement, une sorte de contrecoup, un retour partiel au réel, deux ans après les folies alchimiques des banques centrales qui avaient privilégié l’épargne et l’emprunt facile pour continuer à stimuler l’économie.
L’énorme bulle de la Tech a donc finalement explosé. Notez-le encore, dès à présent les actions des géants du numérique ont perdu plus du quart de leur valeur en Bourse en un mois, comme elles l’avaient déjà fait en l’an 2000. Et ce n’est pas terminé…
Et malheureusement même si le système financier mondial est en train de mourir à cause d’un surplus de capital, les milliers de milliards volatilisés en Bourse vont néanmoins manquer quelque part, dans un ou des secteurs de l’économie réelle.
Et évidemment cela ne sera pas sans conséquence… Des entreprises en particulier celles de la Tech vont devoir réorganiser leurs politiques d’investissements et certaines de leurs acquisitions. Des milliers de salariés de ces entreprises, habitués à voir leurs revenus, leurs patrimoines et leurs opportunités d’emploi gonfler au fil du temps depuis au moins deux décennies, vont subir un rude retour à la réalité. Ensuite, des grands et petits investisseurs ont et vont également essuyer des pertes colossales, entraînant d’autres acteurs financiers dans cette grande chute…
L’ explosion de la bulle de la Tech n’est en réalité que la conséquence de la fin de « l’argent facile », qui a permis aux grands parasites financiers mondiaux de s’enrichir considérablement ces dernières années.
Nous n’évoquerons pas ici l’effondrement spectaculaire de la bulle des crypto actifs qui est en réalité à lier directement à l’éclatement de cette bulle de la Tech.
Ainsi, le chaos financier, non officiel pour l’instant, va s’adosser à un autre démantèlement organisé et prévu par les tenants du Great Reset, et qui pour l’individu lambda risque d’être bien plus préoccupant au quotidien…

Pénuries organisées
Ainsi alors que la pandémie acclimatait le monde aux confinements, normalisait l’acceptation d’injections expérimentales, précipitait le plus grand transfert de richesse vers les grandes multinationales en décimant les petites structures indépendantes (PME-PMI) et préparait les populations à un avenir numérique sur fond de dette exponentielle, un vecteur supplémentaire a été enclenché depuis quelques semaines pour accélérer l’effondrement économique avant que les nations et les peuples puissent être réinitialisés.
On le constate de jour en jour, actuellement la guerre entre la Russie et l’Ukraine sert de motif principal pour provoquer des perturbations sans précédent sur les chaînes d’approvisionnement mondiales, exacerbant donc les pénuries de matières premières (énergies : ex, carburant) en plus d’induire des niveaux chroniques d’inflation.
Cette guerre permet à l’oligarchie financière (que l’on peut facilement identifier comme les personnalités affiliées et présentes au Forum Économique Mondial qui s’est déroulé il y a seulement quelques jours) à forger le « grand ennemi » pour les années à venir.
Ce conflit (qui ne concerne en réalité pas les classes moyennes et populaires françaises et même occidentales) sert à légitimer politiquement et narrativement la combinaison d’une croissance inférieure à la moyenne et une hyperinflation qui va contraindre à la formation d’une sous-classe économique mondiale.
Mais la guerre n’explique pas tout. En particulier, pourquoi aux États-Unis par exemple, il y a depuis le début de cette année, une recrudescence très étrange d’incendies d’usines d’engrais et de centres alimentaires, etc…
Car oui la réalité étant toujours un peu « conspirationniste », depuis le 1er janvier 2022, 16 incendies inquiétants (liste non exhaustive) se sont produits dans des installations clés de l’industrie alimentaire aux États-Unis, et cela depuis le début de 2022 seulement…
#1 Salinas, Californie #2 Hermiston, Orégon #3 Conway, New Hampshire #4 San Juan, Texas
#5 Jonesboro, Arkansas #6 Mauston, Wisconsin #7 Fayetteville, Illinois #8 Belfast, Maine
#9 Leoti, Kansas #10 Claypool, Indiana #11 Winston-Salem, Caroline #12 Sunnyside, Washington
#13 Lecompte, Louisiane #14 Maricopa, Arizona #15 Dufur, Oregon #16 Planfield, Indiana
Évidemment la grande dépression financière qui commence, va également concrètement aggraver la soif mondiale de ressources, et va très certainement réduire les possibilités d’autosuffisance. Par son agenda, l’objectif pour l’hyperclasse est donc d’augmenter considérablement la dépendance à l’égard des subventions gouvernementales (ce qui creusera encore et encore les dettes publiques des États-nations moribonds).
D’ailleurs, avec la paupérisation générale d’une partie importante de la main-d’œuvre mondiale et des pénuries importantes qui se profilent dans les mois à venir, il pourrait bien y avoir très rapidement un prélude à l’introduction d’un revenu de base universel pour « ceux qui ne sont rien », conduisant par la suite à un ordre néo-féodal hautement stratifié dans la plupart de nos pays.
Il est aussi à noter que ce narratif de la guerre permet d’acclimater parfaitement les esprits aux pénuries alimentaires créées et celles-ci offrent une aubaine majeure à l’industrie de la biologie synthétique, car la convergence des technologies numériques avec la science des matériaux et la biologie est en train de changer radicalement le secteur agricole. Cela pourrait donc dans les mois qui viennent encourager l’adoption d’alternatives à base de plantes cultivées en laboratoire.
Comme tout le monde le sait, la Russie et l’Ukraine sont deux des greniers à blé du monde et les pénuries critiques de céréales que l’on nous annonce, cumulées à celles des engrais, des huiles végétales et de denrées alimentaires essentielles vont aussi faire le jeu de la biotechnologie pour la sécurité et la durabilité alimentaires.
Il n’est pas anodin que nos grands médias depuis quelques années fassent la promotion de plusieurs start-up d’imitation de la viande telle que « Impossible Foods » cofinancé par Bill Gates ou encore Aleph Farms en Israël.
De plus avec l’agenda vert et les objectifs de développement durable prônés notamment par l’Union Européenne et l’ONU (Fit For 55, Agenda 2030) et qui sont en réalité conçus par le Forum Économique Mondial, nous pouvons nous attendre à ce que malgré un contexte financier catastrophique, davantage de réglementations gouvernementales inaugurent une refonte radicale de la production et de la culture alimentaire industrielle, bénéficiant finalement aux investisseurs de l’agro-industrie et de la biotechnologie, puisque les marchés agroalimentaires seront repensés grâce à des technologies émergentes pour cultiver des protéines « durables » et selon des cultures brevetées génétiquement modifiées.
Comme ce fut le cas, avec Big Pharma pour la phase 1 de la Grande Réinitialisation, les firmes de l’agrobusiness (Unilever, Danone, Nestlé, Coca Cola Company, Pepsi, Mars, Kellogs etc.) seront en réalité, les grandes gagnantes de la crise alimentaire à venir.
La concentration du capital est d’ailleurs tellement élevée, que derrière ces sociétés transnationales on retrouve encore une fois les mêmes acteurs qui ont profité « financièrement » de la crise sanitaire (BlackRock, The Vanguard Group, State Street).
Les étapes de la Grande Réinitialisation passent mais les « profiteurs » du chaos restent les mêmes…
Mais évidemment cette tendance n’est pas anodine, il est même presque logique de retrouver ces grands gestionnaires d’actifs encore une fois derrière les grands acteurs du démantèlement organisé de l’approvisionnement mondial en engrais.
Dans ce traitement du démantèlement des infrastructures alimentaires mondiales, nous pouvons également citer le rôle des firmes transnationales maritimes comme Louis Dreyfus et MSC (toutes deux partenaires du Forum Économique Mondial). Ces grands armateurs mondiaux ne sont pas inactifs en termes de spéculation sur les matières premières, de verrouillage des ports et porte-containers, tankers, etc.
Mais pour en revenir plus précisément au démantèlement du système agro-alimentaire mondial, nous sommes encore une fois contraints de faire le lien médiatique avec la guerre russo-ukrainienne, qui a logiquement entrainé (notamment à cause des sanctions atlantistes hystériques contre la Russie) des pénuries mondiales d’énergie, qui ont ensuite fait exploser tous les prix : du charbon, en passant par le pétrole et évidemment ceux du gaz naturel.
Comme l’explique le journaliste américain William Engdahl, toutes ces hausses ont en réalité été enclenchées bien avant la guerre en Ukraine, en partie au cours de l’année 2021, et elles sont principalement une conséquence prévisible des politiques économiques absurdes occidentales de « zéro carbone » qui ont vu des gouvernements corrompus subventionner une part croissante de l’électricité produite par des centrales solaires et éoliennes peu efficientes.
Cependant la guerre en Russo-Ukrainienne pose néanmoins une question fondamentale (reprise par le secrétaire général de l’ONU de Guterres très récemment) qui est celle des engrais azotés. Depuis février 2022 et même avant avec la Chine, cette question d’une pénurie mondiale d’engrais (donc d’une part importante de la production agricole future) est cruciale pour comprendre le
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