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Valérie Bugault, fondatrice de Révoludroit, dénonce le mondialisme qui menace la France et l’Europe
Valérie Bugault chercheuse indépendante, docteur en droit et analyste de géopolitique juridique, a découvert les mécanismes du mondialisme il y a plus de 10 ans, en étudiant les sources du droit et les traités internationaux.
Elle a alors constaté que le droit était devenu un outil de domination au service d’une élite financière qui s’attaque aux nations, aux cultures, aux droits et aux identités.
Elle a alors créé Révoludroit, une réforme institutionnelle pour sortir du système actuel et rendre le pouvoir aux citoyens.
Lors de notre entretien, elle expose son projet de réforme institutionnelle globale, Révoludroit.

Le mondialisme, un projet politique qui s’attaque à la France et à l’Europe
Le mondialisme est un projet politique qui vise à imposer un modèle unique et uniforme à tous les peuples du monde.
Parti d’Angleterre, il s’est étendu au Commonwealth et aux États-Unis, qui en sont les principaux acteurs.
Il a tiré profit de l’effondrement du bloc soviétique pour accélérer son expansion et renforcer son hégémonie.
Son objectif est de détruire les nations, les cultures, les droits et les identités, considérés comme des obstacles à son ambition.
Pour ce faire, il utilise divers instruments tels que la corruption et la propagande, infiltrant les partis politiques, les médias, l’éducation, la culture, la science, entre autres.
Sa stratégie repose sur la diffusion de fausses informations, de mensonges et d’omissions afin de maintenir les populations dans l’ignorance des véritables enjeux et des solutions possibles.
Les partis politiques, des instruments de corruption et de propagande
Les partis politiques, loin de représenter les intérêts populaires, servent plutôt les intérêts des puissances financières qui les financent et les dirigent.
Ils organisent des élections coûteuses et manipulées, sans réel contrôle des citoyens, et en utilisant l’idéologie comme un outil de division et de manipulation, ils maintiennent l’illusion d’une opposition entre la gauche et la droite, alors qu’ils sont tous alignés sur le même agenda mondialiste.

Incapables de résoudre les problèmes concrets des citoyens tels que le chômage, la pauvreté, la sécurité ou l’environnement, ils participent à la destruction de la souveraineté nationale et à la soumission à des entités supranationales comme l’Union européenne, qui servent les intérêts du mondialisme.
L’information, un levier de contrôle du pouvoir hégémonique
L’information est un levier essentiel pour le pouvoir hégémonique, qui contrôle les médias, l’éducation, la culture ou la science.
Il utilise ces moyens pour diffuser sa vision du monde, ses valeurs, ses normes, ses intérêts et censure, déforme, occulte, tout ce qui va à l’encontre de son projet.
Le pouvoir hégémonique impose un politiquement correct, une pensée unique, une novlangue, qui empêchent toute critique, tout débat et donc toute alternative.
Il crée des ennemis imaginaires, des boucs émissaires, des faux coupables, pour détourner l’attention des vrais responsables et des vrais dangers et fabrique ainsi du consentement, de la peur, de la culpabilité, pour soumettre les peuples à sa volonté.
Les grands argentiers, les véritables détenteurs du pouvoir mondial
Les véritables détenteurs du pouvoir mondial sont les grands argentiers, c’est-à-dire les banquiers coalisés depuis le Moyen-Âge, qui ont capté le pouvoir monétaire et financier.
Ce sont des familles connues ou anonymes, qui ont fusionné avec des familles régnantes, et qui forment une élite globaliste.
Ce sont des acteurs discrets, qui tirent les ficelles en haut de la pyramide du pouvoir, et qui influencent les décisions politiques, économiques et militaires.
Ils ont créé un système de domination basé sur la monnaie, la dette, la spéculation, la corruption, la guerre et instauré un ordre mondial qui leur profite, et appauvrit, exploite et opprime les peuples.

Révoludroit, un projet de réorganisation de la société sans partis politiques
Face à ce système hégémonique, Valérie Bugault propose un projet de réorganisation de la société sans partis politiques, nommé Révoludroit.

Ce projet s’inspire du droit naturel et du droit continental, qui sont fondés sur les principes de justice, de responsabilité, de bien commun, de participation.
- Il repose sur des groupements d’intérêt fondés sur les corporations, qui sont des associations de personnes qui exercent la même activité ou qui partagent les mêmes valeurs.
- Il rétablit le lien entre pouvoir et responsabilité, et instaure des contre-pouvoirs efficaces.
- Il favorise l’action et l’honnêteté, plutôt que la parole et la manipulation.
- Il préfère la démocratie, qui est la confrontation des intérêts et des volontés des individus et du collectif, au parlementarisme, qui est le mensonge et la trahison.
Le choix du chef d’État
Révoludroit implique aussi un changement dans le mode de désignation du chef d’État, qui n’est ni monarchiste ni républicain, mais élu par la société renouvelée.
Le chef d’État est choisi sur la base de ses réalisations, de son intérêt pour le bien commun et de sa capacité à gérer un collectif pas sur sa bonne mine ou sa capacité à envoûter.
Il est soumis à des règles strictes et à des sanctions en cas de manquement.
Il a un pouvoir fort mais limité, qui lui permet de prendre des décisions rapides et efficaces, mais qui respecte les droits et les libertés des citoyens.
La monnaie, un service public d’intérêt commun
Révoludroit vise aussi à rendre à la monnaie sa vocation initiale, qui est de développer les échanges et la prospérité.
Il sort de la monnaie dette et de la pyramide de Ponzi financière, qui enrichissent les banquiers et endettent les peuples et crée une monnaie système, qui n’est ni un actif ni un passif, mais un élément neutre, circulant librement et ne pouvant être accaparé par personne.
Révoludroit fait de la monnaie un service public d’intérêt commun, qui est géré par une autorité indépendante et contrôlée par les citoyens.
Le développement de Révoludroit
Valérie Bugault a lancé la locomotive et développé les fondamentaux de Révoludroit. Elle appelle les gens à la rejoindre et à s’investir dans le projet, qui est ouvert et évolutif.
Elle travaille elle-même avec des groupes de travail sur différents aspects, comme la monnaie, la fiscalité, la justice, la sécurité, etc.
Elle attend que les gens acceptent le réel et désignent l’adversaire qu’est le mondialisme et espère que Révoludroit sera une solution alternative et résistante, qui permettra de renouveler la société française sur la base du droit, du bien commun et de l’identité.
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