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Un prétexte écologique ?
Aux Pays-Bas, le producteur laitier Martin Neppelenbroek est au bout du rouleau.

De nouvelles réglementations environnementales vont l’obliger à réduire son cheptel de 95 %. Il pense qu’il devra vendre la ferme familiale.
« Je ne peux pas gérer une ferme avec 5% des bêtes. Pour moi, c’est fini », a-t-il déclaré dans une interview accordée le 7 juillet à The Epoch Times.
« Compte tenu de la réglementation, je ne peux la vendre à personne. Le gouvernement veut l’acheter. Et c’est pourquoi ils ont ces règlements, je pense. »

Martin Neppelenbroek a fait ces remarques lors d’un entretien avec Roman Balmakov, animateur de l’émission « Facts Matter » sur EpochTV, au cours du récent voyage de Balmakov aux Pays-Bas. M. Neppelenbroek a souligné que tous les agriculteurs ne sont pas tenus de se débarrasser d’un si grand nombre de leurs bovins. Les personnes qui vivent loin des zones protégées par Natura 2000, un accord de l’Union européenne (UE) pour la préservation des espèces et des habitats, peuvent posséder plus de bétail. En effet, la réglementation du gouvernement néerlandais sur les oxydes d’azote et d’ammoniac est liée à la proximité des sites par rapport à ces zones protégées.

Le ton monte
Les agriculteurs, les camionneurs et d’autres personnes à travers les Pays-Bas ont mené des manifestations nationales contre cette vision, en partie motivées par un plan national et régional de réduction des émissions de gaz à effet de serre par l’azote, adopté le 10 juin.
Une épée de Damoclès est suspendue au-dessus d’eux : la possibilité d’une saisie obligatoire des biens par le gouvernement. Christianne van der Wal, ministre de la nature et de la politique de l’azote, n’a pas exclu d’exproprier les agriculteurs récalcitrants. Selon un rapport du service agricole étranger du ministère américain de l’agriculture, le gouvernement néerlandais a déclaré que son approche signifiait :
« il n’y avait pas d’avenir pour tous les agriculteurs néerlandais ».
Pour l’instant, la propriété de Neppelenbroek, qui s’étend sur plus de 70 acres, abrite environ 130 vaches laitières. Elle appartient à sa famille depuis un demi-siècle. « Je suis la deuxième génération », dit-il, ajoutant que de nombreuses exploitations agricoles aux Pays-Bas sont dans les familles depuis bien plus longtemps.
Les Pays-Bas sont bien au-dessus de leur poids en matière d’agriculture. Ce petit pays côtier est l’un des dix premiers exportateurs mondiaux de produits alimentaires.
« Lorsque vous n’avez pas beaucoup d’espace, vous devez l’utiliser le plus efficacement possible », a déclaré M. Neppelenbroek.
« C’est un delta, et le climat n’est ni trop chaud, ni trop froid. C’est un endroit idéal pour la culture. »
Les vaches, reconnaît M. Neppelenbroek, produisent beaucoup d’ammoniac par leurs déchets corporels.
L’indépendance alimentaire, cible du Great Reset :

Source : The Epoch Times
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