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Un haut responsable militaire britannique révèle que le Royaume-Uni est à court d’armes pour l’Ukraine
Les coups ne cessent de pleuvoir : une source militaire britannique de haut rang a déclaré au Telegraph que le Royaume-Uni n’avait plus d’équipement militaire à donner à l’Ukraine.
Contrairement aux États-Unis ou à la Pologne, ce n’est pas une question de financement ou de volonté politique, mais l’armée britannique est tout simplement à court d’armes et de munitions vitales à donner.
« Nous avons donné à peu près tout ce que nous pouvions nous permettre », a déclaré le fonctionnaire au journal, expliquant que depuis le début, le Royaume-Uni avait encouragé d’autres alliés à continuer d’armer Kiev.
« Nous continuerons à fournir des équipements à l’Ukraine, mais ce dont elle a besoin aujourd’hui, c’est de moyens de défense aérienne et de munitions d’artillerie, et nous sommes à court de tout cela », a ajouté le fonctionnaire.
– Telegraph
La pénurie a été révélée après les remarques controversées du récent secrétaire à la défense , Ben Wallace :
Ces commentaires interviennent après que Ben Wallace ait révélé qu’il avait demandé à Rishi Sunak de dépenser 2,3 milliards de livres sterling supplémentaires pour soutenir l’Ukraine avant de démissionner de son poste de secrétaire à la défense le mois dernier.
M. Wallace a averti que le Royaume-Uni avait été dépassé par l’Allemagne en tant que premier donateur militaire européen à l’Ukraine et il a appelé à une augmentation de 50 % du financement que le Royaume-Uni s’est engagé à fournir jusqu’à présent.
– Telegraph

Cette prise de bec publique est un nouveau revers pour la cause pro-Ukraine, comme le souligne le Telegraph:
« L’alliance occidentale a subi une série de coups durs ces derniers jours, avec le retrait du soutien à l’Ukraine d’un projet de loi budgétaire d’urgence américain, le succès électoral d’un parti pro-russe en Slovaquie et les querelles entre la Pologne et Kiev au sujet de l’approvisionnement en céréales. »
– Telegraph
Ces tendances suggèrent que le soutien et l’unité de l’OTAN sont en train de se fracturer, étant donné que le pays le plus puissant du monde se trouve dans une lutte politique sévère, avec le sort des futurs milliards pour l’Ukraine en ligne de mire.
M. Biden a tout de même tenté de « rassurer« les alliés lors d’appels téléphoniques le mardi 3 octobre.
Aujourd’hui, la détermination du Royaume-Uni pourrait également s’effriter.
Le Premier ministre Rishi Sunak a réagi en affirmant qu’il ne vacillerait pas :
« Hier soir, une source militaire de haut rang a déclaré au Telegraph qu’il ne devrait pas incomber au Royaume-Uni de fournir les « milliards » réclamés par M. Wallace.
« Donner des milliards supplémentaires ne signifie pas donner des milliards de kits britanniques », ont-ils déclaré, ajoutant que le Royaume-Uni avait un rôle à jouer pour « encourager d’autres nations à donner plus d’argent et d’armes ».
… Lundi 2 Octobre, M. Sunak a été contraint d’insister sur le fait que l’engagement du Royaume-Uni envers l’Ukraine ne « vacillerait pas » à la lumière des commentaires de M. Wallace. »
– Telegraph
Cela commence à ressembler à un message coordonné et pas seulement à un article défavorable ici ou là.
Au cours des derniers mois, l’Ukraine a entrepris une série d’opérations majeures à haut risque contre la Crimée contrôlée par la Russie, notamment des frappes importantes sur le port naval de Sébastopol – y compris les navires amarrés, les sous-marins et même le quartier général de la flotte russe de la mer Noire.
Cette dernière frappe aurait utilisé des missiles de croisière Storm Shadow fabriqués au Royaume-Uni.
Ces missiles sont efficaces, mais il est clair qu’un missile aussi perfectionné, fabriqué au Royaume-Uni, n’est pas disponible en quantité suffisante, sans compter qu’il est très cher, puisqu’il coûte plus de 3 millions de dollars l’unité.
Visionnez d’urgence notre entretien avec l’éminent Général Delawarde concernant notamment les conséquences de l’implication de la France dans l’OTAN :
Source : Zero Hedge
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