LA RUSSIE POSE LE CADRE DES CONDITIONS ESSENTIELLES DU RETRAIT DES ARMES NUCLÉAIRES SUR LE CONTINENT EUROPÉEN

Selon la Russie, l’Europe est devenue un danger pour l’humanité

Moscou a proposé de négocier avec les États-Unis le retrait des armes nucléaires du continent européen. Un responsable du Kremlin a exposé les conditions dans lesquelles la Russie retirerait ses armes nucléaires tactiques en Biélorussie.

Mais si l’on s’en tient à la principale condition, il ne fait aucun doute qu’il sera impossible de le mettre une telle mesure en œuvre, ce qui met en évidence les préoccupations très réelles de la Russie.

Un haut fonctionnaire du ministère des Affaires étrangères, Aleksey Polishchuk, a déclaré dans une nouvelle interview pour RIA Novosti :

« Les États-Unis doivent démanteler leur infrastructure nucléaire et retirer toutes leurs ogives nucléaires d’Europe. »

M. Polishchuk a expliqué que le président Poutine avait commandé des armes nucléaires en Biélorussie, en réponse aux politiques nucléaires déstabilisatrices menées depuis des années par l’OTAN et Washington, ainsi qu’aux changements fondamentaux survenus récemment dans des domaines clés de la sécurité européenne.

Il a déclaré :

« La Russie pourrait envisager de retirer ses armes nucléaires tactiques de Biélorussie si les États-Unis et l’OTAN mettent fin à leurs politiques hostiles envers Moscou et Minsk. » 

M. Polishchuk est le directeur du département du ministère des Affaires étrangères pour les pays de la CEI (ex-Union Soviétique) – Belarus, Moldavie et Ukraine. Il souligne :

« Cela implique le retrait complet de toutes les armes nucléaires américaines sur le territoire des États-Unis et l’élimination de l’infrastructure correspondante en Europe. »

« Cette mesure d’endiguement forcé vise à garantir la sécurité de l’État de l’Union [du Belarus et de la Russie] qui, comme vous le savez, dispose d’un espace de défense commun. »

À la mi-juin, M. Poutine avait confirmé que les premières têtes nucléaires russes avaient déjà été positionnées en Biélorussie, ce que son homologue, le président Viktor Loukachenko, a confirmé par la suite.

Les grands titres des médias occidentaux et les experts ont fait preuve d’hyperventilation à propos du transfert nucléaire.

Plus tard, après que la mutinerie de Wagner ait vu un certain nombre d’unités du groupe de mercenaires s’installer sur des bases biélorusses, l’inquiétude a augmenté parmi les pays de l’OTAN et en particulier en Europe de l’Est, quant à savoir si Wagner jouerait un rôle dans la sécurisation et la supervision des armes nucléaires tactiques russes.

Le Kremlin a longtemps mis en évidence l’hypocrisie nucléaire de Washington dans le cadre de la fourniture à l’Europe du soi-disant parapluie nucléaire de l’OTAN. Cela inclut même le positionnement d’armes nucléaires tactiques en Turquie, qui se trouve juste de l’autre côté de la mer Noire depuis la Russie.

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Source : ZeroHedge