LA RUSSIE PEUT CONTINUER À FINANCER LA GUERRE EN UKRAINE AU MOINS UN AN DE PLUS MALGRÉ LES SANCTIONS

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Fuites d’informations sur la capacité de la Russie à combattre

D’autres documents des services de renseignement américains provenant de la réserve de Jack Teixeira, accusé d’avoir divulgué des informations sur le Pentagone, montrent que la politique américaine relative à la guerre en Ukraine continue d’échouer.

Les sanctions américaines de grande ampleur que les responsables politiques de M. Biden ont mis en place avaient pour but d’enrayer la machine de guerre russe.

Les évaluations classifiées examinées par le Washington Post montrent que les services de renseignement américains pensent que la Russie peut continuer à financer ses efforts de guerre pendant au moins une année supplémentaire.

Moscou n’a pas été dissuadée par les sanctions économiques ou l’isolement de l’Occident, ce qui constitue un aveu d’échec de la partie occidentale.

« Moscou compte sur l’augmentation de l’impôt sur les sociétés, sur son fond souverain, sur l’augmentation des importations et sur la capacité d’adaptation des entreprises pour atténuer les pressions économiques« , peut-on lire dans l’une des évaluations.

Le WaPo indique que les marques sur les documents suggèrent que les informations ont été obtenues par le biais de communications interceptées.

Le Post commente ce contexte crucial de la manière suivante :

Bien que certaines élites économiques russes puissent ne pas être d’accord avec l’attitude du pays en Ukraine et que les sanctions aient nui à leurs entreprises, il est peu probable qu’elles retirent leur soutien au président russe Vladimir Poutine, selon une évaluation qui semble dater du début du mois de mars.

Selon d’autres extraits du document :

Ces élites « continueront probablement à soutenir les objectifs du Kremlin en Ukraine » et à « aider Moscou à contourner les sanctions », selon l’évaluation qui a fait l’objet d’une fuite.

Du point de vue de Washington, l’un des principaux objectifs des sanctions était d’imposer à la population russe un coût et un effet de retombée négatif tels qu’ils obligeraient les décideurs du Kremlin à changer de cap et à mettre un terme à l’invasion.

Mais rien ne s’est passé comme prévu.

Juste après l’invasion de l’Ukraine en février 2020, le président Biden avait déclaré, sur un ton moqueur, que la monnaie russe serait réduite à l’état de « décombres », mais c’est bien sûr le contraire qui s’est produit dans le mois qui a suivi.

À la mi-avril 2022, le rouble avait retrouvé son niveau d’avant le conflit par rapport au dollar.

La montée en flèche des recettes pétrolières grâce à l’ouverture et à l’expansion de nouveaux marchés, notamment en Asie, a également grandement aidé la Russie à surmonter la tempête des sanctions.

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