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Le globalisme politique : un projet de société et un projet de domination
Dans cet article, nous vous présentons les analyses de Pierre-Antoine Plaquevent, auteur de plusieurs ouvrages sur le globalisme politique, qu’il a pu développer lors de notre entretien avec lui.
Le globalisme politique ou Mondialisme est un projet de société et de domination dissimulé derrière des écrans de fumée, visant à contrôler tous les aspects de la vie humaine.
Pierre-Antoine Plaquevent examine comment le globalisme se manifeste, qui sont ses acteurs et ses objectifs, et comment il s’oppose au politique et donne des pistes pour y résister.

Qu’est-ce que le globalisme politique ?
Le globalisme est un projet politique de société utilisant notamment la cybernétique, le transhumanisme et le messianisme comme outils et horizon.
Il avance avec le masque de la philanthropie, des droits humains et de l’ouverture, mais c’est en réalité un projet autoritaire, accusant ses opposants de complotisme pour les discréditer et les marginaliser.
Le globalisme politique a des secteurs clés d’influence et d’intervention, notamment la santé, les droits humains, les stupéfiants, le climat et la géopolitique.
Il utilise des fondations, des ONG, des think tanks et des lobbies pour financer et orienter les politiques mondiales et s’appuie sur des personnalités influentes comme Soros, Gates, Schwab, qui représentent chacun des aspects du projet globaliste.
Le globalisme politique présente ouvertement des dates clés comme 2030 et 2050 pour réaliser ses objectifs stratégiques.
C’est un projet visant à contrôler la démographie, l’énergie, l’écologie et la santé à l’échelle mondiale, à contrôler l’accès aux nouvelles technologies et là es utiliser pour transformer l’humain.
Il cherche également à contrôler la fertilité de l’humanité et à réduire la population mondiale, ainsi qu’à détruire les capacités industrielles et énergétiques de l’Occident.

Qui sont les ennemis du globalisme politique ?
Les ennemis du globalisme sont ceux qui refusent le monde proposé par les mondialistes et souhaitent préserver leur identité, leur souveraineté et leur liberté.
Ce sont les forces nationales et traditionnelles, les classes moyennes occidentales, les producteurs et les créateurs, les patriotes et les souverainistes, les conservateurs et les révolutionnaires.
Ils doivent avoir une boussole stratégique et identifier le globalisme politique comme l’ennemi à combattre, en se méfiant des politiciens qui ne dénoncent pas ce projet, corrompus ou soumis au chantage.
Il est désormais nécessaire de sortir de la confusion et du divertissement et d’élaborer un projet politique constructif.
On doit avoir une compréhension profonde des enjeux géopolitiques et de la séparation du continuum de puissance entre l’Europe et la Russie et une vision pro-européenne au sens de la civilisation européenne et non de l’Union européenne.

Comment résister au globalisme politique ?
Il faut se préparer à des soulèvements sociaux, à des pénuries de ressources et en conséquence, avoir une autonomie financière et énergétique et se protéger des attaques cybernétiques.
Il faut s’organiser en réseau et en structures politiques pour prendre en main les révoltes populaires, sortir des clivages artificiels et avoir une adhésion critique et une maîtrise de soi. Savoir être disruptif et anticiper les actions des mondialistes est indispensable.
Il faut conserver une distance de sécurité entre son « moi » et son engagement et avoir un cadre spirituel et traditionnel tout en comprenant les enjeux et les phénomènes technologiques.
Pour résister au globalisme politique, il faut se former sur un sujet précis et agir dans le réel, tout en utilisant le virtuel comme un outil de contre-ingénierie sociale.
Avoir une attitude stoïcienne et une vie spirituelle pour être autodiscipliné est un atout majeur, en vue de créer des poches d’humanité qui peuvent survivre et résister.

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