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« Environ » 10 chars Leopard et des systèmes anti-aériens
Au moment où la Suède, aux côtés de la Finlande, cherche à rejoindre l’OTAN – un processus qui a été bloqué en raison des objections turques – le gouvernement suédois a annoncé qu’il prévoyait de livrer « environ » 10 chars Leopard 2 et des systèmes anti-aériens à l’Ukraine.
« Nous avons décidé de livrer des chars Leopard 2 suédois à l’Ukraine« , a déclaré le Premier ministre Ulf Kristersson lors d’un point de presse à l’occasion du premier anniversaire de la guerre.
Le ministre de la défense, Pal Jonson, a ensuite confirmé qu’une « dizaine » de chars seraient envoyés, et qu’il s’agissait de modèles « Leopard 2A5 ».
Le gouvernement a également indiqué qu’il livrerait les systèmes de missiles antiaériens IRIS-T et HAWK dans le cadre de ce programme. Les livraisons seront coordonnées avec l’Allemagne, après qu’à la fin du mois de janvier, Washington et Berlin ont convenu d’autoriser le transfert de chars occidentaux en Ukraine dans le cadre de l’effort de guerre.
Le bureau du premier ministre suédois a en outre déclaré que les nouvelles livraisons aideront l’Ukraine à « gagner la guerre » après que Stockholm a décidé de rejoindre la « famille Leopard« …
Et pourtant, comme d’autres pays européens qui ont soutenu directement Kiev, la Suède a ses propres difficultés à maintenir l’état de préparation et les capacités de sa défense nationale, comme l’explique Breaking Defense :
Le rapport annuel 2022 des forces armées suédoises, qui vient d’être publié, fait état d’un certain nombre de difficultés opérationnelles et industrielles auxquelles est confrontée la nation scandinave, notamment des pénuries dans la chaîne d’approvisionnement et une crise des pilotes qui a entraîné une baisse de près de 12 % des heures de vol des avions de chasse Gripen par rapport à 2021.
En 2022, la guerre en Ukraine et les pénuries de fournisseurs ont directement entraîné des difficultés dans la maintenance des équipements militaires et des « écarts de livraison majeurs », comme le retard du nouveau navire de renseignement électromagnétique HSwMS Artemis, selon le rapport.
Entre-temps, la Russie continuera probablement à faire pression sur la Turquie pour qu’elle reste ferme dans sa résolution de bloquer l’adhésion de la Suède à l’OTAN.
Mais la Suède est restée optimiste, le ministre suédois des affaires étrangères, Tobias Billström, ayant déclaré cette semaine à CNBC que « bien sûr, c’est vraiment en train de se produire », lorsqu’on l’a interrogé sur l’adhésion à l’OTAN.
« Nous avons, après tout, 28 États membres sur les 30 qui sont déjà membres de l’OTAN qui ont déjà ratifié les demandes de la Suède et de la Finlande. Donc oui, bien sûr, ce n’est qu’une question de temps« , a déclaré M. Billström.
Cependant, la Turquie ne semble pas près de donner son approbation, et la Finlande a même récemment indiqué qu’elle était prête à adhérer sans la Suède.
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Source : ZeroHedge
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