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Tensions accrues entre la Syrie, la Jordanie et l’Irak
Dans le deuxième incident de ce type impliquant une base américaine dans la région déjà en 2023, plusieurs « drones suicides » ont frappé une base américaine en Syrie vendredi matin, faisant deux blessés parmi les combattants syriens soutenus par les États-Unis.
« Ce matin, trois drones d’attaque à sens unique ont attaqué la garnison d’At Tanf en Syrie », commence un communiqué du CENTCOM. « Deux des drones ont été abattus par les forces de la coalition tandis qu’un autre a frappé le complexe, blessant deux membres de la force partenaire de l’Armée libre syrienne qui ont reçu un traitement médical. »

La déclaration a noté qu’aucun soldat ou personnel américain n’a été blessé. « Les attaques de ce genre sont inacceptables – elles mettent nos troupes et nos partenaires en danger et compromettent la lutte contre Daech », a ajouté un porte-parole du CENTCOM.
La garnison d’al-Tanf est depuis 2016 le point occupé par les États-Unis le plus au sud de la Syrie, situé près de la frontière avec l’Irak et la Jordanie.
Le Pentagone et les administrations antérieures de Trump et maintenant de Biden ont justifié la présence américaine dans cette région comme étant essentielle à la mission de « lutte contre l’ISIS », bien que le groupe terroriste État islamique ait depuis longtemps été poussé dans la clandestinité.

Quelques 800 à plus de 1 000 soldats américains occupent toujours le nord-est du pays, riche en pétrole et en gaz, privant Damas et la population syrienne de ressources vitales.
Citant l’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé au Royaume-Uni, le média régional The Cradle a indiqué qu’il s’agissait de la première attaque contre cette installation frontalière entre la Syrie et l’Irak depuis cinq mois :
Les sources de SOHR ont déclaré que les drones ont effectué plusieurs frappes sur la base, déclenchant un état de panique parmi les forces d’occupation américaines et blessant des membres du groupe armé Maghawir al-Thawra (MaT) formé par la CIA, une faction de l’Armée syrienne libre (ASL) soutenue par les États-Unis et formée pour « combattre ISIS ».
Au cours de l’année écoulée, des attaques sporadiques à la roquette ont visé le champ gazier de Conoco, occupé par les États-Unis, dans la ville de Deir Ezzor, dans l’est de la Syrie, ainsi que d’autres endroits.

Entre-temps, le président syrien Bachar el-Assad s’est engagé dans d’intenses pourparlers, sous la médiation de Moscou, exigeant le retrait des forces turques de tout le territoire syrien.
En fin de compte, les parties turque et syrienne souhaitent toutes deux que l’occupation américaine soit supprimée, ce que la Russie aimerait également voir se réaliser. Mais cela nécessiterait un certain niveau de rapprochement et une stratégie coordonnée entre Damas et Ankara.

Source : ZeroHedge
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