TAÏWAN VA ACHETER 400 MISSILES ANTINAVIRES AMÉRICAINS

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Taiwan réagit aux récents exercices chinois

Selon Rupert Hammond-Chambers, président du US-Taiwan Business Council, qui s’est confié à Bloomberg, Taïwan devrait acheter jusqu’à 400 missiles terrestres Harpoon afin de repousser une future invasion chinoise.

Si Taïwan a déjà acheté des Harpoon pour les déployer sur des navires de guerre, c’est la première fois qu ‘elle fait l’acquisition de la version mobile, lancée depuis la terre.

*Via Naval News : Missile terrestre Harpoon lancé à partir d’une remorque de camion*

Selon Bloomberg, « le Pentagone a annoncé le contrat de 1,7 milliard de dollars avec Boeing le 7 avril, mais n’a fait aucune mention de Taïwan en tant qu’acheteur », à un moment où les relations entre les États-Unis et la Chine sont tendues en raison de l’intensification des exercices militaires chinois autour de l’île autonome.

Comme l’indique le rapport de lundi :

Le contrat Harpoon a été cité par des membres du Congrès, dont le représentant Michael McCaul, président de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants, comme faisant partie des 19 milliards de dollars de « ventes américaines en souffrance à Taïwan qui, selon eux, doivent être accélérées ». Outre le Harpoon, la liste comprend le chasseur F-16 Block 70, la torpille MK-48, l’obusier automoteur M109A6 Paladin et le missile Stinger.
– Alarabiya News

En outre, le Conseil d’affaires américano-taïwanais vient de confirmer le transfert du Harpoon.

Le même jour, l’armée chinoise a annoncé qu’elle menait une « activité militaire majeure » en mer Jaune, dans les eaux situées au large de la province de Shandong.

Bien que ces exercices n’aient été programmés que pour quelques heures, ils font suite à une série d’exercices d’encerclement de plusieurs jours menaçant Taïwan, qui se sont succédé depuis qu’au début du mois.

La présidente de Taïwan, Tsai Ing-wen, a rencontré le président de la Chambre des représentants des États-Unis, Kevin McCarthy, à la bibliothèque présidentielle Ronald Reagan, à Simi Valley, en Californie.

Une rencontre contre laquelle Pékin a vivement mis en garde.

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