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La loi du 3 janvier 1973 : une enquête sur la loi Rothschild
Dans cet article, nous vous présentons les principaux arguments de Pierre-Yves Rougeyron, auteur du livre “Enquête sur la loi du 3 janvier 1973”, qui dénonce les conséquences désastreuses de cette loi sur la souveraineté économique et politique de la France.
Il explique comment cette loi a participé à un processus de destruction du circuit du Trésor, de changement des statuts de la Banque de France et de reconfiguration de l’État français dans un cadre mondialiste et néolibéral.

Qu’est-ce que la loi du 3 janvier 1973 ?

La loi du 3 janvier 1973 est une loi qui interdit à l’État d’emprunter à la Banque de France sans intérêt.
Elle oblige donc l’État à se financer sur les marchés financiers, auprès des banques privées, qui lui prêtent avec intérêt.
Cette loi a été préparée en secret par des technocrates pro-européens, sous l’impulsion de Valéry Giscard d’Estaing, alors ministre des Finances et de Jean Monnet, le père de l’Europe.
Elle fait partie d’un processus plus vaste, piloté par les mêmes acteurs, qui vise à intégrer la France dans un projet européen néolibéral et anti-démocratique.
Qu’est-ce que le circuit du Trésor ?
Le circuit du Trésor était un mécanisme financier grâce auquel l’État pouvait financer ses dépenses indépendamment des marchés financiers.
Ce système reposait sur la création monétaire par la Banque de France, qui octroyait ensuite ces fonds à l’État pour ses dépenses dans l’économie concrète.
Ce processus était vertueux, offrant à l’État la maîtrise de sa politique économique, une capacité accrue à faire face aux crises, et un soutien à son développement.
Toutefois, la loi de 1973 et les réformes qui ont suivi ont modifié cette dynamique, conférant le contrôle monétaire aux banques privées et aux institutions européennes, et mettant ainsi fin à ce système.
Qui sont les responsables de la trahison ?
Les responsables de la trahison sont les élites politiques, économiques et intellectuelles qui ont soutenu la loi de 73 et le projet européen, parmi lesquels on trouve :
- Valéry Giscard d’Estaing, le principal artisan de la loi et un agent de Jean Monnet.
Il a trahi le gaullisme et la souveraineté nationale, en faveur d’une Europe fédérale et libérale.
- Les gaullistes conservateurs, qui ont soutenu Giscard contre Pompidou et de Gaulle et ont renié l’héritage du Conseil national de la Résistance et de la Constitution de 1958, qui garantissaient l’indépendance de la France.
- Les libéraux, les démocrates-chrétiens et les socialistes, qui ont tous adhéré au projet européen.
Ils ont abandonné la défense des intérêts du peuple français, au profit des intérêts des banques, des multinationales et des États-Unis.

Qui est Jean Monnet, le père de l’Europe ?
Jean Monnet est un homme qui détestait la France et son État. Il était considéré comme un collaborateur des États-Unis et de Roosevelt, à qui on attribue la tâche de fragiliser l’Europe pour la placer sous l’influence américaine.
Il était opposé à Charles de Gaulle et à son idéal de souveraineté nationale et européenne.
Monnet est reconnu comme le principal artisan du plan Schuman, qui a mené à la création de la Communauté européenne du charbon et de l’acier, ainsi qu’au traité de Rome, établissant la Communauté économique européenne.
Il est également le fondateur du mouvement européen, qui rassemble les défenseurs d’une Europe fédérale et libérale, et le père d’une Europe qui s’éloigne des intérêts spécifiques de la France.
Quelles sont les conséquences de la loi ?
Les conséquences de la loi sont dramatiques pour la France et les Français. Elles se traduisent par :
- L’explosion de la dette publique, qui a enrichi les banques privées et appauvri les Français.
La dette publique est passée de 21% du PIB en 1974 à 120% en 2020.
Les intérêts de la dette représentent le deuxième poste de dépense de l’État, après l’éducation nationale.
- La perte de la souveraineté monétaire, qui a empêché l’État de contrôler sa politique économique.
L’État n’a plus la capacité de créer de la monnaie, de réguler l’inflation, de stimuler la croissance, ou de protéger son industrie.
Il est soumis aux diktats de la Banque centrale européenne, qui impose une politique monétaire unique et restrictive.
- La soumission à l’Union européenne, qui a imposé des règles néolibérales et anti-démocratiques.
L’Union européenne a privatisé les services publics, libéralisé les échanges, dérégulé les marchés, et imposé des critères de convergence et de stabilité.
Elle a réduit les marges de manoeuvre de l’État et les droits sociaux des citoyens.

Quelle est la critique du courant identitaire français ?
Le mouvement identitaire français s’apparente à une échappée dans un univers imaginaire, principalement parce qu’il n’a pas abordé de manière approfondie les enjeux sociaux.
Ce courant ne porte pas véritablement d’affection pour le peuple ou la nation, se focalisant plutôt sur une aversion envers l’« autre », et il manque à la fois de soutien populaire et de vision politique concrète.
Les partisans de l’identitarisme sont, en réalité, instrumentalisés par les élites qui exploitent ces divisions pour détourner l’attention des problématiques réelles.
Il est impératif de transcender cette idéologie pour se recentrer sur les principes fondamentaux que sont la souveraineté, la démocratie et l’essence même de la nation.
Comment sortir de la dette publique ?
La dette publique représente une forme de racket par les banques et les marchés financiers, qui saisissent l’opportunité des crises pour dicter leurs termes.
Il est crucial de reprendre en main la gestion de la dette nationale de manière démocratique, en nous affranchissant du système actuel qui engendre immigration, précarité et appauvrissement
Il est primordial de préserver les Français des impacts d’une potentielle crise financière majeure. Admettre notre statut de victimes est nécessaire, tout en refusant de le subir passivement.
Nous devons intensifier nos efforts pour concevoir un monde nouveau.

Quelle est la vision du souverainisme ?
La souveraineté est essentielle pour la démocratie et la nation, car elle confère au peuple le pouvoir de forger son avenir, d’élire ses représentants et de gérer ses ressources.
Elle requiert le respect de la diversité culturelle, des différentes opinions et des intérêts variés. Cette notion implique également une solidarité intergénérationnelle, territoriale et sociale.
La souveraineté exige de se dresser contre l’impérialisme, le libre-échange et la finance spéculative. Elle est indissociable de la refondation d’un État puissant, d’une industrie innovante et d’un service public performant.
Quelle est la situation de l’Europe face à la crise ?
L’Europe traverse une crise économique et financière sévère, attribuable au libre-échange, à la loi du 3 janvier 1973 et à l’Union européenne.
La crise de 2008, loin d’être résolue, a exposé les vulnérabilités du modèle européen. Cette situation entrave la reprise économique et engendre de multiples crises, à l’image de celles en Grèce, en Italie ou encore celle liée au Brexit.
L’Europe fait face à une montée des populismes, nationalismes et mouvements séparatistes et se trouve également surclassée par la Chine, qui a révisé sa stratégie suite à la crise et pris conscience des limites de la mondialisation.
Par ailleurs, l’Europe est sous l’influence dominante des États-Unis, qui ont non seulement imposé leur vision du monde, mais aussi utilisé la crise pour renforcer leur hégémonie.

Où trouver le livre de Pierre-Yves Rougeyron ?
Le livre de Pierre-Yves Rougeyron, “La loi du 3 janvier 1973 : enquête sur la loi Rothschild”, est disponible au Jardin des livres, une maison d’édition indépendante et engagée.
Il s’agit d’une enquête documentaire sur la loi qui a interdit à la France d’emprunter à sa banque centrale, et qui a eu des conséquences désastreuses sur la souveraineté économique et politique de la France.
Cet ouvrage est le résultat d’une longue enquête, s’appuyant sur des sources historiques, juridiques et économiques.
Il dévoile les dessous d’une loi méconnue, mais qui a changé le visage de la France et de l’Europe et propose des pistes pour sortir de l’impasse et retrouver notre souveraineté.
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