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LA TURQUIE ET ISRAËL ROMPENT LEURS LIENS DIPLOMATIQUES

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La Turquie rappelle son ambassadeur en Israël et tient Netanyahu personnellement responsable des atrocités commises à Gaza.

Erdogan qualifie les actes d’Israël de « crimes de guerre »

La Turquie a annoncé samedi 4 novembre qu’elle rappelait son Ambassadeur en Israël et qu’elle rompait temporairement ses contacts avec le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu, en réaction à l’explosion du nombre de morts à Gaza, causée par les attaques aériennes et terrestres israéliennes.

Israël avait déjà commencé à rappeler certains de ses diplomates de Turquie exactement une semaine auparavant, après que le Président Erdogan eut déclaré qu’Israël commettait « ouvertement des crimes de guerre »

Le ministère turc des Affaires Étrangères a nouvellement annoncé que son Ambassadeur était rappelé :

« En raison de la tragédie humanitaire en cours à Gaza causée par les attaques continues d’Israël contre les civils et le refus d’Israël (d’accepter) un cessez-le-feu. »

La Turquie et Israël rompent leurs liens diplomatiques

Le ministère israélien des Affaires Étrangères a répliqué en qualifiant ce geste de :

« Nouvelle mesure du Président turc qui se range du côté de l’organisation terroriste du Hamas. »

Le nombre de morts à Gaza a dépassé les 9 500, et la Turquie a déclaré précédemment qu’elle cherchait à présenter une plainte pour crimes de guerre contre Israël devant la Cour Pénale Internationale (CPI) basée à La Haye.

Samedi 4 novembre, Erdogan a encore intensifié sa rhétorique, soulignant qu’il tenait Netanyahou personnellement responsable des atrocités commises en Cisjordanie.

« Netanyahu n’est plus quelqu’un avec qui nous pouvons parler. Nous l’avons rayé de notre liste. »

Erdogan, cité par les médias turcs, a également prononcé les mots :

« Rompre complètement les liens n’est pas possible, en particulier dans la diplomatie internationale. »

Avant le 7 octobre, les deux pays s’étaient efforcés de rétablir et d’approfondir leurs relations. Historiquement, la question palestinienne a constitué une ligne de démarcation nette, mais des rapports avaient fait état de progrès dans leurs relations.

Erdogan, dans une critique personnelle sans précédent contre Netanyahou, a déclaré que le Premier ministre israélien avait :

« Perdu le soutien de ses propres citoyens. »

Ajoutant :

« Ce qu’il doit faire, c’est prendre du recul et arrêter tout cela. »

Il y a une semaine, lors d’un grand rassemblement de solidarité avec Gaza à Istanbul, Erdogan avait déclaré à une foule de centaines de milliers de personnes :

« Israël, nous déclarerons que vous êtes des criminels de guerre dans le monde, nous allons présenter Israël au monde comme un criminel de guerre et nous nous y préparons. »

Il est fait état de manifestations de grande ampleur devant une importante base aérienne américaine dans le sud de la Turquie :

Traduction :
À l’aide de bombes à gaz et de canons à eau, les forces de sécurité turques dispersent des milliers de personnes qui manifestent devant la base militaire américaine d’İncirlik dans la province d’Adana pour protester contre la campagne de génocide israélienne à Gaza.

Le Président Erdogan avait également déclaré à l’époque :

« Israël commet des crimes de guerre en tant qu’occupant. »

Avant d’ajouter :

« L’Occident vous est redevable, mais la Turquie ne vous est pas redevable. »

Dans le même temps, Erdogan a qualifié le Hamas de « groupe de libération » et non de terroristes. Cette position est d’autant plus intéressante que la Turquie fait partie de l’OTAN.

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Source : ZeroHedge