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Une situation critique pour les soldats ukrainiens alors que les pays de l’OTAN peinent à fournir des obus d’artillerie
Un marine américain à la retraite combattant en Ukraine a déclaré à ABC News que les lignes de front sont un « broyeur à viande » où les soldats survivent en moyenne « quatre heures ».
Troy Offenbecker se bat aux côtés des forces ukrainiennes dans la région de Donbas. Moscou et Kiev s’affrontent autour de Bakhmut depuis plusieurs mois, les forces russes ayant lentement gagné du terrain autour de la ville.
En janvier, l’Allemagne a estimé que Kiev perdait un « nombre à trois chiffres » de soldats par jour en combattant pour Bakhmout.
À l’époque, la Maison Blanche estimait que le président Volodymyr Zelensky engageait trop de vies et de ressources pour défendre la ville.
Le commentaire d’Offenbecker suggère que la situation pourrait empirer pour les soldats ukrainiens.
« Ça a été assez mauvais sur le terrain. Beaucoup de pertes. »
Il a évalué que « l’espérance de vie est d’environ quatre heures sur la ligne de front ».
Il a déclaré que l’attaque russe sur la ville ne faiblit pas et s’est transformée en un « hachoir à viande ».
« L’artillerie est non-stop ».
Offenbecker a expliqué que les forces russes se battent 24 heures sur 24.
« [Les Russes] ont peut-être rencontré une pénurie d’obus ces derniers temps, mais ces deux dernières semaines, c’était non-stop. Jour et nuit », a-t-il déclaré à ABC.
Entre-temps, les partisans occidentaux de Kiev ont fait savoir à M. Zelensky, ces dernières semaines, que les pays de l’OTAN peinent à trouver des obus d’artillerie à envoyer à l’Ukraine. Le secrétaire à la défense, Lloyd Austin, a déclaré que les États-Unis allaient former les forces ukrainiennes à des méthodes de combat utilisant moins de munitions.
Le Kremlin a ordonné la mobilisation de 300 000 soldats l’année dernière.
Les dirigeants occidentaux ont prévu que Moscou ordonnerait une offensive cet hiver. Les officiels ukrainiens disent que l’offensive russe est en cours, et Offenbecker est d’accord.
« Avec la quantité de bombardements, la quantité de blindés qu’ils ont amenés, je pense qu’elle a commencé », a-t-il expliqué à ABC.
En raison du contrôle étroit exercé par Moscou et Kiev sur la presse de leurs pays respectifs, on ne sait pas exactement quel est le nombre de morts dans chaque pays.
Depuis le début de la guerre, Zelensky a nationalisé les médias ukrainiens, mis hors la loi son opposition politique et emprisonné les citoyens qui s’opposaient à son administration.
Commentant l’état du journalisme en Ukraine, le dirigeant du syndicat de la presse Serhiy Guz a expliqué :
« Nous ne savons jamais sur quoi reposent ces accusations, quel est le lien pro-russe… Cela commence à ressembler à une accusation politique plutôt qu’à un véritable crime. »
« Beaucoup de journalistes s’autocensurent maintenant », a-t-il ajouté.
Les conflits s’intensifient, préparez-vous :
Source : ZeroHedge
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